Initialement programmée ce lundi 4 décembre, la récupération des corps des 5 occupants de l’avion est, pour l'heure, reportée, a indiqué Xavier Sicot, le Procureur de la République de Basse-Terre.
Il s'est, en effet, déplacé hier après-midi, à Terre-de-Haut, pour faire le point avec les équipes présentes sur l'île. Parmi elles, un conseiller technique du SDIS Guadeloupe et trois scaphandriers autonomes légers du SDIS de Martinique.
Le Kahouane a également rejoint les Saintes, hier matin, et ce depuis 10h30. Amarré au quai de Fond de curé, le navire des Phares et balises est doté d’une grue, capable de lever jusqu’à 6 tonnes.
Le 21 octobre 2016, le Kahouane était déjà intervenu pour une opération similaire, en remontant l’épave d’un avion de tourisme qui s’était écrasé en mer, juste devant Marie-Galante, avec trois personnes à bord. L'aéronef gisait par 26 mètres de fond. Le Piper PA 32 repose, lui, à 45 mètres de profondeur.
Et c'est ce qui, malheureusement, fait toute la différence.
Les plongeurs habilités à travailler à cette profondeur sont peu nombreux. Or, nous sommes dans le cadre d’une enquête judiciaire. Il y a donc toute une série de constatations et de procédures à respecter, même si la scène du drame est sous-marine.
L’opération s’annonce donc particulièrement complexe.
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