Déjà plus de 70 ans que le Crazy Horse, le célèbre cabaret parisien, propose un show des plus sensuels et élégants où ce sont les lumières qui habillent les corps. Depuis sa création, des centaines de danseuses se sont succédé sur scène. Parmi elles, Nini Pompéï.
La jeune femme de 25 ans travaillait déjà dans un autre cabaret quand elle a passé le casting il y a deux ans et demi. Quand elle a vu le spectacle pour la première fois, ce fut la révélation...
Je suis aussi passionnée d'histoire et j'aime ce côté mystérieux qu'il y a au Crazy. C'est devenu un rêve au fur et à mesure de ma carrière ici.
Nini Pompéï
Beaucoup de travail et d'exigence : c'est le prix du rêve. Il faut s'entretenir et continuellement répéter.
C'est un numéro très technique et difficile à réaliser mais c'est toujours un plaisir. Chaque soir, on a des sensations différentes.
Nini Pompéï
Née en Guadeloupe, la danseuse a laissé derrière elle son désir de devenir danseuse étoile mais pas sa persévérance et son exigence qu'elle affirme tenir de ses origines caribéennes.
C'est une volonté très forte de montrer qu'on peut réussir malgré le fait que l'on soit loin sur une île et qu'on n'a pas forcément les mêmes moyens qu'en France. Je pense que l'on a tous, nous les Guadeloupéens, cette force intérieure.
Nini Pompéï
Entre chorégraphies et mannequinat au Crazy Horse, la jeune danseuse a un emploi du temps bien chargé mais elle trouve toujours le temps d'aller en Guadeloupe pour reprendre des forces.