Le gouvernement de Sainte-Lucie a indiqué ce mardi 15 août, qu'il pourait être plus difficile pour les Vénézuéliens, d'obtenir des visas d'entrée sur son territoire. Castries craint de voir des délinquants grossir le flot de ceux, qui face à la crise, ont décidé de quitter le pays.
Allen Chastanet, le Premier Ministre de Sainte-Lucie, l'a annoncé ce mardi 15 août 2017, son gouvernement envisage de durcir les conditions d'obtention de visa pour les ressortissants vénézuéliens. Allen Chastanet se dit concerné par la crise qui secoue Caracas, avec ses 120 victimes recensées, mais que des instructions ont été données au ministre de l'Immigration pour resserrer les conditions d'entrée dans le pays.
Et le Premier ministre saint-lucien d'ajouter que le Vénézuéla a été livré au chaos, en grande partie par l'incapacité de ses voisins à trouver des solutions à des problèmes qui concernent toute notre région.
La crainte d'une exportation de la violence
Le Premier Ministre de Sainte-Lucie, ne s'en cache pas. Sa crainte porte sur les conséquences de la crise qui paralyse le Vénézuéla. Selon Allen Chastanet, avec des relais sur place, Sainte-Lucie, proche de Caracas, pourait devenir un port de choix pour les trafiquants. Le chef du gouvernement sainte-lucien affirme, sans être plus précis, qu'il aurait constaté que, poussés par la misère, des ressortissants vénézuéliens auraient amené de la drogue et des armes afin de les vendre à Sainte-Lucie et dans d'autres îles de la Caraïbe. Allen Chastanet explique donc que tout doit être fait pour noyer cet éventuel trafic dans l'oeuf.Défiance également à l'égard de Washington
Dans le même temps, le Premier ministre sainte-lucien explique qu'il reste vigilant à propos des déclarations de Donald Trump, le président étasunien, à propos de la crise vénézuélienne. Allen Chastanet martèle sa ferme opposition à toute intervention étrangère au Vénézuéla, qu'elle vienne des Etats-Unis ou de qui que soit d'autre.Et le Premier ministre saint-lucien d'ajouter que le Vénézuéla a été livré au chaos, en grande partie par l'incapacité de ses voisins à trouver des solutions à des problèmes qui concernent toute notre région.