Crise sociale : les principaux points de blocages n'ont pas bougé

Seuls les secteurs de La Boucan, Perrin, Marieulle et Daubin sont actuellement bloqués. La croix mentionnée à Mahault et plus particulièrement à Morne-à-Louis, indique des travaux signalés bien avant la crise sociale.
Les jours se suivent et se ressemblent. La Guadeloupe est toujours empêchée par une crise sociale accompagnée de barrages. Comme chaque matin, nous faisons un point sur la situation des routes dans notre département. Côté incidents, la nuit a été relativement calme. 

C'est désormais une tradition depuis plus de quinze jours et le début de cette crise sociale en Guadeloupe. Nous faisons le point avec Routes de Guadeloupe pour connaître l'Etat du réseau routier. La nuit a été relativement calme côté incidents. 

Les principaux points de barrages n'ont pas changé.

Sully Pandolf, directeur des Routes de Guadeloupe

 

Du côté de Sainte-Rose, les deux extrémités de la commune sont bloqués à la Ramée/Sainte-Marie ainsi que le pont de la Boucan.

Le rond-point de Perrin, aux Abymes, constitue également l'un des principaux axes barrés. Ainsi qu'à Marieulle, à Morne-à-L'eau. Ces trois points n'ont pas bougés depuis le début de la crise. A cela, s'ajoute un nouveau barrage. Celui de Daubin, sur la route départementale 2 qui relie Petit-Bourg au Lamentin, et. qui arrive au carrefour de Routa.

Aucun incident majeur n'a été répertorié la nuit dernière selon un communiqué de la préfecture.

Cette nuit n’a pas été marquée par d’évènements notables excepté quelques feux rapidement circonscrits.

La préfecture de Guadeloupe

 

Pendant plusieurs jours, la commune de Capesterre a été entourée de barrages. C'est également aujourd'hui le lieu de rassemblement de nombreux miitants à l'appel du collectif Gran Samblé, ce samedi, devant la mairie, aux manifestants sur ces différents barrages.

Et pendant ce temps-là, les discussions se poursuivent entre les parties. Après une rencontre avec les élus, jeudi, le collectif a fait une proposition de méthode, hier, vendredi 3 décembre, pour que débutent les négociations. Projet remis aux élus et conditionnant le début des discussions. 

Dans le même temps, le préfet de Région a été mandaté par Paris pour mettre en place un plan d'actions pour la jeunesse. Un projet dévoilé hier, vendredi 3 décembre.