Madrid, capitale et plus grande ville d’Espagne, est située au cœur du royaume ibérique. Avec une population estimée à 3,4 millions d’habitants, elle est la deuxième ville la plus peuplée de l’Union européenne après Berlin. Ville influente sur la scène financière européenne, Madrid abrite les sièges des plus grandes entreprises du pays, telles que Telefónica ou Iberia, et concentre la plupart des institutions politiques espagnoles, dont la résidence royale, le siège du gouvernement et le parlement.
C'est à Madrid que vit Julie Metura, de Petit-Canal. "Mon enfance, toute ma famille", résume-t-elle en évoquant son île, où elle a grandi et effectué toute sa scolarité et ses trois premières années d’études supérieures. Après la pandémie de Covid-19, la jeune femme quitte la Guadeloupe pour poursuivre un master en école de commerce à Bordeaux.
Grâce à l’alternance, une expérience qu’elle a commencée depuis son archipel, elle réussit à obtenir un CDI en France hexagonale. Mais très vite, elle ressent un besoin d’évasion. Elle décide alors de postuler à un VIE (Volontariat International en Entreprise). Ce programme la conduit à Madrid, un rêve qu’elle caressait depuis toute petite.
Quand on vient de la campagne, de Petit-Canal, on rêve d’aller voir ailleurs, même si notre île est un paradis. Mais il est vrai que le VIE est une ambition que je nourrissais depuis le collège. Pourquoi ? Parce que ce volontariat international permet de travailler pour une entreprise française à l’étranger. Et dans mon cas, en Espagne, à Madrid.
Julie Metura
Arrivée au début de l’année 2025, Julie occupe désormais le poste de "partner success manager", un rôle de consultante dans le digital où elle accompagne les partenaires de son entreprise. "Un métier 100 % digital", précise-t-elle.
En découvrant Madrid, elle tombe sous le charme de la culture locale, et devient même une fervente supportrice du Real Madrid. C'est d'ailleurs l'une de ses premières visites, peu après son arrivée.
Malgré cette nouvelle vie haletante, la Guadeloupe lui manque chaque jour.
Ce qui me manque le plus, ce sont les dimanches à midi, les déjeuners en famille sur la véranda. Maman a préparé un riz et haricots rouges avec de la viande roussie… C’est ça qui me manque le plus.
Julie
Si la météo madrilène est bien plus clémente que celle de Bordeaux, c’est un ensemble de facteurs qui l’ont convaincue de s’y installer : "Madrid, c’est l’histoire, la communauté, la dynamique d’une grande ville, une capitale. C’est un peu un tout qui a fait que j’ai choisi cette ville."
Julie encourage vivement les jeunes Guadeloupéens à explorer de nouveaux horizons, et recommande Madrid à ceux qui rêvent d’une ville animée. Elle se propose même de jouer les guides touristiques !
Il ne faut pas partir du principe que parce qu’on vient d’une île, on ne peut pas rêver grand ou avoir une carrière à l’international. Cela ne veut rien dire de venir d’une île. Au contraire ! C’est une force de représenter un petit territoire, que les gens ne peuvent pas forcément situer sur une carte. C’est une grande fierté de porter haut les couleurs des Antilles, de la Guadeloupe.
Julie