Ayant grandi entre Saint-Claude et Basse-Terre, Sandrine Massouh est installée depuis 10 ans à Dubaï.
Comme beaucoup de jeunes Guadeloupéens, Sandrine a quitté son île natale pour ses études en commerce international. Au cours de son cursus, lors d'un stage à l'étranger, elle vit aux Etats-Unis durant quelques mois. Désireuse de continuer à parcourir le monde, elle souhaite ensuite découvrir le Moyen-Orient pour son stage suivant. Elle choisit Dubaï et tombe littéralement sous le charme de la première ville des Émirats arabes unis. "Une ville qui a beaucoup à offrir", précise Sandrine.
La jeune femme a alors un objectif en tête, y retourner et y poser ses valises "pour expérimenter la vie à l'orientale". Études bouclées, elle se lance. Depuis 7 ans, elle travaille pour une marque de luxe d'horlogerie suisse.
Dynamique et déterminée, et toujours avide de nouvelles aventures, Sandrine prend la voie de l'entrepreneuriat. Elle crée sa marque de gaines médicales et non médicales.
Je voulais vraiment me concentrer sur quelque chose pour aider la femme. Surtout les femmes après l’accouchement. Je trouve qu’on passe par beaucoup de hauts et de bas après l’accouchement, donc je me suis dit qu'il fallait vraiment que je trouve quelque chose pour pouvoir aider ces jeunes femmes à reprendre confiance en elles.
Sandrine Massouh
La Saint-Claudienne de 30 ans vit avec son temps. Régulièrement, elle partage son quotidien sur les réseaux sociaux. Si elle ne se définit pas comme une influenceuse, elle a bien compris le pouvoir de ces outils. Elle a aujourd'hui plus de 112 000 followers sur Instagram.
Ces réseaux lui permettent également de garder un lien avec ses amis, mais surtout sa famille, restée en Guadeloupe.
Sandrine Massouh est une femme épanouie. Elle confie tout de même que son île, sa cuisine, sa chaleur lui manquent... Malgré les 41 degrés de Dubaï au mois de septembre.
Mais elle ne regrette pas ses choix. Et encourage à oser.
Au début, c’est vrai que j’avais une petite crainte. J’étais dans un cocon... En Guadeloupe, on a la chance d’avoir un style de vie qui est bien, très sain. Mais, après, je me suis dit qu’il fallait prendre mon courage à deux mains. Je me suis dit, sandrine, vas-y, fonce. Et j'incite vraiment les jeunes, ou même les plus âgés, à changer de vie s'ils veulent et à ne pas avoir peur.
Sandrine Massouh