Il sera bientôt interdit de jeter l’ancre dans le cœur de parc de l'îlet Pigeon et sur une partie de la Côte-sous-le-Vent. Le Parc national de la Guadeloupe finalise actuellement l’installation de 11 nouvelles bouées sur lesquelles les navires auront obligation de venir s’amarrer.
Mieux protéger l'espace et les espèces
Pour Xavier Delloue, chef du pôle marin du Parc national de Guadeloupe, chacun se doit d'être exemplaire. C'est pour cela que le Parc national a engagé ce chantier, grâce à des subventions du ministère de la Transition écologique, de fonds européens et de financements issus de la taxe Barnier, qui fait contribuer les passagers du transport maritime embarquant à destination d’espaces naturels protégés au financement de la protection de ces espaces.
Les bouées roses sont réservées aux prestataires touristiques. Elles sont capables de supporter un navire de 50 tonnes grâce à un mouillage enterré en trois points.
Les bouées blanches sont réservées aux plaisanciers. Des bouées avec un QR Code, qui permet "d'aller sur le site du Parc où ils auront la réglementation complète sur l'utilisation des mouillages, l'arrêté préfectoral, les cartes détaillées", explique Xavier Delloue.
Un lien de téléchargement d'une application sera bientôt disponible. Elle servira à chaque plaisancier afin de connaître sa position dans l'espace maritime guadeloupéen. Les zones protégées seront identifiées et des informations sur la faune et la flore de l'archipel, mises à disposition.
Ce renforcement des dispositifs de mouillage du Parc national précède celui de la commune de Bouillante qui entend elle aussi mieux organiser les escales de plaisance sur son littoral et ainsi préserver l’environnement marin.
Une nécessité, pour Kevin Absalon, 2ème adjoint au maire de Bouillante. Depuis quelques années, la municipalité a remarqué une dégradation de l'écosystème de la zone, des herbiers marins notamment.
Un dispositif identique est en cours d'installation dans le Grand Cul-de-sac marin. 131 mouillages destinés essentiellement aux plaisanciers.
A (re) voir le reportage d'Eric Stimpfling :