Il s'agit avant tout de renforcer la prévention et la lutte contre les dérives sectaires en France. Le texte débattu à l’Assemblée Nationale a été très discuté notamment sur son article 4. Il a finalement été adopté dans son ensemble.
Les députés de l’opposition (LFI, LR, RN) ont vu dans cet article 4 une menace pour les libertés publiques et les lanceurs d’alerte. Un article qui porte sur la création d’un nouveau délit de provocation à l’abandon ou l’abstention de soins a été justifié par la majorité comme un moyen de lutter contre les gourous 2.0 qui sévissent sur internet notamment.
Pour Frédéric Budon, le président du Centre contre les Manipulations mentales de Guadeloupe (CCMM), cet article 4 de la loi contre les dérives sectaires protège des victimes déjà sous emprise.
Désormais, le délit de provocation à l’abandon de soins sera passible d’un an d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende et de 3ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si la provocation est suivie d’effets.
Au-delà de l’article 4, cette loi prévoit d’accroître les moyens de la MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.)
Pour Frédéric Budon, il conviendra de mettre les moyens d’action.
Un débat national qui est aussi l'occasion d'ausculter la Guadeloupe et sa situation face à ces dérives sectaires pointées du doigt par la loi. Et les questions en la matière sont nombreuses : existe-t-il des groupes sectaires en Guadeloupe ? Sont-ils sous surveillance ? et comment mettre en garde la population contre de tels groupes ?
Et si vous vous sentez menacé(e) par un groupe sectaire ou si vous connaissez quelqu’un victime d’un groupe, n’hésitez pas à vous rapprocher du CCMM de Guadeloupe au 05 90 48 02 73