Lors de la conférence de presse réunissant la directrice de l'ARS, Valérie Denux le préfet de la Guadeloupe, Philippe Gustin, le recteur, Mostafa Fourar, Valérie Denux a détaillé sa stratégie de sortie du confinement. La Guadeloupe pourra réaliser 1500 tests PCR par jour.
Valérie Denux se veut rassurante et se réjouit d'une réussite collective : une très faible circulation du virus, grâce à l'effort des Guadeloupéens et des personnels soignants "qui nous ont permis d'éviter une vague qui nous était annoncée forte de l'épidémie". Selon la directrice de l'ARS, la circulation du virus est fortement endiguée; pour les trois derniers cas testés positifs, il s'agit de symptômes anciens, selon Valérie Denux.
Pour Valérie Denux la prudence s'impose donc durant cette phase de déconfinement afin de ne pas relancer ces chaînes de contamination et éviter une deuxième vague de potentielle. Pour atteindre cet objectif, l'ARS a donc mis en place une stratégie en trois axes.
La téléconsultation et le télé-suivi seront renforcés. Le dispositif RIPOSTE de conseil et d’orientation se poursuit.
L'ARS évoque également l'accompagnement de tous les professionnels de santé de ville pour la fourniture des masques adaptés aux types d’activités
Le coronavirus a entraîné une déprogrammation de toutes les opérations chirurgicales non urgentes. Une partie de l’activité hospitalière va donc reprendre "en préservant les capacités de remobilisation en cas de remontée de l'épidémie."
L'ARS promet d'atteindre une capacité de tests PCR de 1500/j même si le besoin maximal estimé est plutôt entre 600 et 700/j au total pour la Guadeloupe et les îles du nord. Mais on pourra avoir besoin de ces 1500 tests par jour lorsque les vols vont rouvrir.
Les infirmiers libéraux volontaires, les CCAS, les mairies, les pompiers seront mis à contribution pour former les équipes mobiles volontaires.
Valérie Denux, directrice de l'ARS
Pour Valérie Denux la prudence s'impose donc durant cette phase de déconfinement afin de ne pas relancer ces chaînes de contamination et éviter une deuxième vague de potentielle. Pour atteindre cet objectif, l'ARS a donc mis en place une stratégie en trois axes.
Diminuer l’impact sanitaire de ces deux mois de confinement sur les autres pathologies
L'attention des autorités de santé se porte sur ces personnes atteintes de maladie chronique et qui ne se sont pas fait soigner. L'objectif de l'ARS est de reprendre contact avec ces personnes en travaillant avec les médecins de ville et les médecins sentinelles.La téléconsultation et le télé-suivi seront renforcés. Le dispositif RIPOSTE de conseil et d’orientation se poursuit.
L'ARS évoque également l'accompagnement de tous les professionnels de santé de ville pour la fourniture des masques adaptés aux types d’activités
Le coronavirus a entraîné une déprogrammation de toutes les opérations chirurgicales non urgentes. Une partie de l’activité hospitalière va donc reprendre "en préservant les capacités de remobilisation en cas de remontée de l'épidémie."
Limiter le risque d’une nouvelle vague épidémique
C'est le deuxième axe de la stratégie de déconfinement de l'ARS. Grâce aux gestes barrières, et en élargissant au maximum les tests. Selon Valérie Denux, sur les deux dernières semaines, 1000 tests ont été réalisés et ont révélé 3 cas positifs.L'ARS promet d'atteindre une capacité de tests PCR de 1500/j même si le besoin maximal estimé est plutôt entre 600 et 700/j au total pour la Guadeloupe et les îles du nord. Mais on pourra avoir besoin de ces 1500 tests par jour lorsque les vols vont rouvrir.
Tester même en cas de faibles symptomes
Pour limiter le risque d'une nouvelle épidémie, Valérie Denux mise sur une surveillance épidémiologique renforcée et la traçabilité des cas, par le biais des médecins sentinelles, de la Sécurité sociale qui appellera les cas contacts et l'ARS et Santé Publique France.Les infirmiers libéraux volontaires, les CCAS, les mairies, les pompiers seront mis à contribution pour former les équipes mobiles volontaires.
Assurer la capacité du système de santé à remonter en puissance
C'est le troisième axe: un système de santé en accordéon qui doit être en mesure d'abaisser la tension quand l'épidémie baisse, notamment en termes de lits de réanimation et de remonter en puissance quand elle reprend de la vigueur. L'activité va en l'occurrence redescendre de 54 à 44 lits avec une capacité à remonter jusqu'à 80 lits. 5 respirateurs lourds sont attendus la semaine prochaine et 5 autres d'ici le début du mois de juin, selon Valérie Denux.Valérie Denux, Directrice de l'ARS
Stratégie de sortie du confinement ARS