La campagne sucrière à Marie-Galante a été lancée hier comme prévu…
L’usine de Grande-Anse a commencé à fumer vers 9h30. Un démarrage très timide, 400 tonnes de cannes seulement ont été livrées pour cette première journée. Suffisant tout de même pour lancer les moulins et réaliser les quelques réglages nécessaires sur la chaudière, entièrement remise à neuf.
Mais quid pour la suite ?
L’usine, en vitesse de croisière, est censée tourner avec 1 200 tonnes de cannes par jour.
Une ombre au tableau : les principaux opérateurs de récolte refusent toujours de démarrer. Ils n’ont pas encore obtenu satisfaction sur leur demande d’indemnisation pour le manque à gagner subi l’an dernier, du fait de l’arrêt de l’usine.
La rencontre de mercredi soir avec la SRMG n’a pas été concluante.
Seule avancée : la direction de la sucrerie s’engage à raccourcir les délais de paiement. Les prestations de coupe et de transport (déduites par l’usine sur le prix de la canne payé aux planteurs) seront réglées aux opérateurs à la fin de chaque quatorzaine, comme à Gardel, et non plus à 45 jours.
Les opérateurs de récolte seront reçus ce vendredi par des représentants de la Région. Une délégation de la collectivité, conduite par son président, Ary Chalus, doit se rendre dans la matinée sur le site de la sucrerie-rhumerie de Marie-Galante, à l’occasion du lancement de cette campagne.