Des agriculteurs sinistrés après le passage de Tammy sur l'Est Grande-Terre

©Guadeloupe
Comme à chaque fois, les grandes intempéries laissent des traces visibles dans les sillons des terres cultivées. Fort heureusement, toutes les cultures n'ont pas été impactées et en Grande-Terre comme en Basse-Terre, le bilan est loin d'être négatif. Pour autant, par endroits, et particulièrement sur le chemin emprunté par l'ouragan et sa longue traine de nuages pluvieux, de nombreuses cultures ont été ravagées, laissant les agriculteurs sans solutions immédiates pour relancer leur activité.

Globalement et à l'exception de la Désirade, la Guadeloupe a été épargnée lors du passage de Tammy. Globalement mais pas totalement. Dans le Nord et l'Est Grande-Terre, depuis le passage du système cyclonique, les paysages agricoles ont été plongés dans la désolation.

Cette fois encore, les agriculteurs ont assisté impuissants au ravage de leurs champs, par le vent pour certains et surtout, par la pluie. 24h après, certains champs étaient noyés par les eaux qui ne s'en étaient pas évacuées.

Pour certains maraîchers les pertes sont considérables.

(À voir ou à revoir le reportage de Marie-Line Plaisir et Remi Defrance)

On le sait depuis lundi, face aux conséquences du passage de Tammy qui risquent d'être lourdes pour les plus impactés, Gérald Darmanin a annoncé qu'il mettait en place un processus accéléré pour que la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle vienne répondre au plus vite à l'urgence de la situation et permettre aux sinistrés de demander sans tarder des indemnisations.

Une promesse d'oasis pour ceux qui traversent en ce moment une crise quant aux revenus qu'ils auraient pu escompter de leurs cultures désormais détruites.