Des campagnes de dépistages volontaires proposées aux collégiens et lycéens

C’est désormais au tour des élèves du secondaire d’être la cible d’une campagne de dépistage sur la base du volontariat. Une campagne voulue par le gouvernement et déclinée au niveau local pour lutter contre la propagation de la Covid-19 et des variants.

Le rectorat a diffusé le 31 janvier dernier, un document officiel à destination des parents d'élèves du secondaire. C'est une demande d’autorisation pour réaliser un dépistage de Covid-19 sur l'enfant.

Cela prend la forme d’un test antigénique effectué par un prélèvement naso-pharyngé mais il ne sera pratiqué que sur la base du volontariat. Comme l'explique Armelle Ezelin, médecin conseiller technique auprès de la rectrice.

Ces tests antigéniques qui permettent d’obtenir un résultat en 30 minutes, ont pour objectif principal de déceler plus rapidement les éventuels cas positifs et clusters. Une mesure qui prend tout son sens lorsque l'on sait qu'un foyer de contamination a été détecté en milieu scolaire cette semaine.

Mesure anxiogène ?

La mesure n'est pas vue d'un bon oeil par les associations de parents d'élèves. Ils estiment que la gestion de la crise sanitaire a laissé à désirer sur de nombreux points et vivent ce dispositif comme une mesure anxiogène de plus, dans un contexte déjà particulièrement dégradé. 

Michel Gédéon, président de la FAPEG

En attendant, des équipes mobiles composées d’infirmiers interviendront dans les établissements qui les auront sollicités. Plus de 47 000 élèves sont ciblés par cette campagne en Guadeloupe. Le rectorat assure avoir le nombre de tests antigéniques suffisant pour couvrir les besoins.