Edouard Philippe l'a annoncé, il faudra attendre le mois de juin pour pouvoir profiter des plages sur tout le territoire français, y compris dans nos départements. Et cela, même si la Guadeloupe et la Martinique sont proches d'un déconfinement, l'interdiction ne sera, semble t-il, pas levée.
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Depuis le 17 mars dernier, la Guadeloupe, comme la quasi totalité du territoire français est soumise au confinement, pour endiguer la propagation du coronavirus.
Seules les sorties justifiées sont autorisées. La pratique du sport, à raison d'une heure et dans un rayon d'un kilomètre de son domicile. Et la plage est interdite...
Et même si le déconfinement est annoncé pour le 11 mai, le Premier ministre a douché les attentes de nombreuses personnes en affirmant que les plages resteront interdites, jusqu'au 2 juin, au moins.
Une prolongation de l'interdiction qui ne passe pas.
Elles ne sont pas uniques, des dizaines de pétitions de citoyens, adressées aux préfets, au Premier ministre, au Président de la République, fleurissent depuis quelques jours sur la toile, réclamant toutes la même chose, la réouverture des plages et l'accès au littoral, dans l'Hexagone et dans nos îles. Que ce soit pour avoir accès à un "espace naturel" ou pour la pratique sportive.
Peu de temps après la mise en place du confinement le 17 mars dernier, de nombreux préfets de départements avaient pris des arrêtés interdisant strictement l'accès aux littoraux. Des touristes et des amoureux de la mer avaient d'ailleurs été verbalisés alors qu'ils se baignaient ou se trouvaient sur la rive.
Chez nous, ce sont plus de 1 000 personnes qui réclament au préfet de Guadeloupe, Philippe Gustin et au sous-préfet, Jean-Michel Jumez, une dérogation pour pouvoir pratiquer leurs sports nautiques non motorisés, "au même titre que les sportifs sur terre, tout en respectant les règles sanitaires et de distanciations sociales misent en place pour lutter contre la propagation du virus Covid 19". En Martinique, une requête similaire, adressée à Stanislas Cazelles, Préfet de la Martinique est partagée. Une même demande, l'accès à la mer, car "les mesures de confinement portent préjudice à notre santé physique et mentale", expliquent . Plusieurs arguments sont avancés, par exemple, l’effet bénéfique de la nature sur le stress, l’anxiété, ou la dépression, la pratique de la chasse sous-marine récréative, qui permet de nourrir des familles. Pour l'heure, ils sont plus de 2 000 signataires.
Seules les sorties justifiées sont autorisées. La pratique du sport, à raison d'une heure et dans un rayon d'un kilomètre de son domicile. Et la plage est interdite...
Malgré le déconfinement, les plages restent inaccessibles
Ce jeudi 30 avril, le ministre de la Santé, Olivier Véran et le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, ont dévoilé, la première version de la carte du déconfinement. La Guadeloupe est classée dans la catégorie "verte". Si cette carte sera réévaluée tous les jours, jusqu'au 7 mai. Pour l'heure, notre département, ainsi que la Martinique, la Guyane et la Réunion, sont considérés comme prêts pour le déconfinement, le 11 mai prochain.Et même si le déconfinement est annoncé pour le 11 mai, le Premier ministre a douché les attentes de nombreuses personnes en affirmant que les plages resteront interdites, jusqu'au 2 juin, au moins.
Une prolongation de l'interdiction qui ne passe pas.
Les Français veulent retrouver leurs plages
Plusieurs pétitions, en Guadeloupe et en Martinique circulent, sur les réseaux sociaux.Elles ne sont pas uniques, des dizaines de pétitions de citoyens, adressées aux préfets, au Premier ministre, au Président de la République, fleurissent depuis quelques jours sur la toile, réclamant toutes la même chose, la réouverture des plages et l'accès au littoral, dans l'Hexagone et dans nos îles. Que ce soit pour avoir accès à un "espace naturel" ou pour la pratique sportive.
Peu de temps après la mise en place du confinement le 17 mars dernier, de nombreux préfets de départements avaient pris des arrêtés interdisant strictement l'accès aux littoraux. Des touristes et des amoureux de la mer avaient d'ailleurs été verbalisés alors qu'ils se baignaient ou se trouvaient sur la rive.
Des demandes de réouverture des plages adressées aux préfets
La décision de prolonger l'interdiction semble injustifée pour de nombreux sportifs qui ne comprennent pas que, certains lieux, comme les magasins ou les transports soient bientôt accessibles, mais pas les plages. Pour eux, prendre un bain de mer, par exemple, semble bien moins dangereux que d'aller faire ses courses.Chez nous, ce sont plus de 1 000 personnes qui réclament au préfet de Guadeloupe, Philippe Gustin et au sous-préfet, Jean-Michel Jumez, une dérogation pour pouvoir pratiquer leurs sports nautiques non motorisés, "au même titre que les sportifs sur terre, tout en respectant les règles sanitaires et de distanciations sociales misent en place pour lutter contre la propagation du virus Covid 19". En Martinique, une requête similaire, adressée à Stanislas Cazelles, Préfet de la Martinique est partagée. Une même demande, l'accès à la mer, car "les mesures de confinement portent préjudice à notre santé physique et mentale", expliquent . Plusieurs arguments sont avancés, par exemple, l’effet bénéfique de la nature sur le stress, l’anxiété, ou la dépression, la pratique de la chasse sous-marine récréative, qui permet de nourrir des familles. Pour l'heure, ils sont plus de 2 000 signataires.