Des images diffusées la semaine dernière sur les réseaux sociaux sont là pour l'illustrer : les consommateurs craignent de plus en plus d'être confrontés à la pénurie de certaines denrées ou, en tout cas, à une augmentation des prix qui les mettraient en difficultés pour payer de tels articles.
Des scènes que l'on avait pu voir au début de la pandémie et qui s'étaient alors limitées à cette période.
Mais la crise internationale provoquée par la guerre entre la Russie et l'Ukraine et la pression qu'elle fait peser sur les marchés internationaux les a réactualisées. C'est que beaucoup de pays importent entièrement ou partiellement certains produits de ces deux pays en guerre. Et depuis le début du conflit, les marchés ne cessent de s'affoler, qu'il s'agisse des céréales, souvent importés d'Ukraine ou du gaz et du pétrole achetés à la Russie.
Et bien loin de la zone du conflit, c'est dans le panier du consommateur guadeloupéen qui doit se réajuster chaque jour aux circonstances de prix.
Voir : Le reportage de Marie-Line Plaisir et Olivier Duflo
Des bouteilles d'huile à 1,34€ le litre pour un carton de 15 bouteilles était à 19,99€, quand la bouteille d'huile est annoncé comme devant dépasser les 3€ dans l'Hexagone, cela seul a pu causer une émeute dans un hypermarché. Et on est encore loin d'imaginer tout ce que cette crise internationale risque encore de provoquer dans le monde et singulièrement, en Guadeloupe.