Desmond Tutu, un homme qui a marqué les consciences y compris en Guadeloupe

La nouvelle de son décès a touché bien au-delà de sa Nation Arc-en-Ciel et même au-delà de l'Afrique. L'ancien prix Nobel de la Paix a certes œuvré pour la fin de l'Apartheid et le vivre ensemble de tous les citoyens de l'Afrique du Sud, mais son charisme inspirait bien des pensées et des peuples

De lui, on retiendra probablement beaucoup de choses. Outre son rire à nul autre pareil et ses pas de danse légendaires, cette grande figure de l'Afrique qui s'est éteinte ce 26 décembre 2021 à l'âge de 90 ans, a été de tous les combats au sein de sa Nation. Tout ce qui lui semblait juste méritait son engagement et toute oppression valait sa dénonciation. Légendaire aussi, sa colère contre tous les abus, les violations des droits humains ou toute autre injustice. C'était aussi cela, Desmond Tutu.


Et son aura transcendait les frontières et les continents allant jusqu'à lui conférer une reconnaissance mondiale qui se traduit aujourd'hui par l'hommage de tous les grands de la planète.
Et d'abord en Afrique même. Résumant ce que toute l'Afrique pensait de lui, le président kényan Uhuru Kenyatta a déclaré ce dimache  que

 "le décès de l'archevêque Desmond Tutu est un coup dur non seulement pour la République d'Afrique du Sud mais aussi pour tout le continent africain, où il est profondément respecté et célébré en tant qu'artisan de la paix...L'archevêque Tutu a inspiré une génération de dirigeants africains qui ont adopté ses approches non violentes dans la lutte pour la libération"

Uhuru Kenyatta, président du Kénya

Le CORECA salue la mémoire de Desmond Tutu


En Guadeloupe aussi la pensée de l'archevêque Sud-Africain avait une raisonnance. Souvent cité par les uns et par les autres il faisait partie des grands de ce monde que l'on écoute et qui inspirent. Dès l'annonce de son décès, le CORECA, Contact Recherche Caraïbes, a tenu a lui rendre hommage.

Prix Nobel de la paix en 1984, il fut le porte-voix du combat contre le racisme institutionnel.  L'humanité perd une des plus grandes figures du XXème siècle.  Son esprit de justice, son refus de toute forme de discrimination en font une référence. 

Julien Mérion, président du CORECA 

©Guadeloupe

Les obsèques de "the Arch", comme le surnommaient les Sud-Africains, auront lieu le samedi 1er janvier, dans la Cathédrale Saint-Georges, son ancienne paroisse, au Cap.