Deux plaintes pénales déposées dans le dossier du « Somaloa »

L’affaire du blocage du poisson vénézuélien dans le port de Rivière-Sens, prend désormais une tournure judiciaire. Deux plaintes pénales avec constitution de partie civile ont été déposées le 10 décembre auprès du procureur de Basse-Terre par l’avocat de Jonathan Maselli, armateur du Somaloa.
 
Deux plaintes pénales avec constitution de partie civile ont été déposées le 10 décembre auprès du procureur de Basse-Terre par l’avocat de Jonathan Maselli, armateur du Somaloa.
La première vise Bruno Marcel, vice-président du CRPMEM, et X pour entrave, délit d’embuscade, menaces de mort réitérées, atteintes aux libertés fondamentales et actes de cruauté envers des animaux vivants, en l’occurrence des langoustes et des burgots. Ce dernier motif étant également retenu à l’encontre de Jean-Luc Vaslin, directeur de la mer de Guadeloupe.

« Ce dernier aurait pu user de plusieurs articles du code rural et de la pêche maritime qui lui permettaient d’éviter de faire subir à ces animaux une fin aussi funeste que cruelle »,
soutient Gérald Coralie.

Contactées, les personnes visées n’ont pas souhaité faire de commentaire.
Le président de la commission agriculture et pêche du Conseil Régional  soutient les professionnels de la filière qui ont empêché le débarquement des 3 686 kg de produits de la mer vénézuéliens.

« C’est une concurrence aussi déloyale qu’illégale qui déséquilibre le marché local. Il n’y a pas de contrôle sanitaire. Il est temps que cela s’arrête »,
affirme Jean-Marie Hubert.