Une journée qui devrait en effet se conclure par l’adoption de résolutions. Hier, la première journée a été l’occasion de déterminer les objectifs entre la différenciation constitutionnelle et l’évolution institutionnelle.
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Toute la nuance exprimée par les orateurs se trouve dans ces deux notions : différenciation constitutionnelle et évolution institutionnelle. La différenciation se fait dans le cadre de la réforme de la constitution lancée par le président de la République. Profiter de cette réforme qui ne prévoit rien de spécifique pour la Guadeloupe pour se distinguer dans la constitution. Obtenir des compétences propres dans plusieurs domaines. Ce que ne peut pas faire de facto une évolution institutionnelle.
Josette Borel Lincertin, la présidente du Congrès des élus, souhaite obtenir d’abord ces compétences supplémentaires, propres à l’Archipel, avant toute évolution institutionnelle. Le fond avant la forme en quelques sortes.
Les experts se sont exprimés. Des spécialistes de l’économie, de notre fiscalité, du droit des outre-mers. Ils ont démontré que ces compétences propres seraient nécessaires au développement économique et social de l’archipel.
A l’issue de cette journée, il y avait encore quelques réticences et hésitations :
- Marie-Luce Penchard est pour la progression par étape, par exemple.
- Alain Plaisir, du CIPPA, reste sur sa position d’une évolution statutaire
- Alain Félix Flémin, du PCG réclame que le Congrès prennent ses responsabilités pour l’autonomie.
Les "pro évolution institutionnelle" ne se sont pas beaucoup manifestés, hier. Ce sera l’occasion aujourd'hui. Le troisième atelier sur la différenciation en matière d’organisation territoriale se tient ce matin. Les débats risquent d’être intenses et nourris.
Josette Borel Lincertin, la présidente du Congrès des élus, souhaite obtenir d’abord ces compétences supplémentaires, propres à l’Archipel, avant toute évolution institutionnelle. Le fond avant la forme en quelques sortes.
A l’issue de cette journée, il y avait encore quelques réticences et hésitations :
- Marie-Luce Penchard est pour la progression par étape, par exemple.
- Alain Plaisir, du CIPPA, reste sur sa position d’une évolution statutaire
- Alain Félix Flémin, du PCG réclame que le Congrès prennent ses responsabilités pour l’autonomie.
Les "pro évolution institutionnelle" ne se sont pas beaucoup manifestés, hier. Ce sera l’occasion aujourd'hui. Le troisième atelier sur la différenciation en matière d’organisation territoriale se tient ce matin. Les débats risquent d’être intenses et nourris.