Deuxième journée pour Jean-François Carenco en Guadeloupe : entre émotions et décisions

Nettoyage des rues à Rivière des Pères pendant la visite ministérielle
Les étapes du jour de la visite du ministre délégué aux Outremer l'ont conduit à la Rivière des Pères à Basse-Terre et à Vieux Habitants, sur des lieux où Fiona a laissé des traces dans l'humain. Et à défaut de les guérir, surtout quand elles ont été fatales, Jean-François Carenco s'est mis à l'écoute d'une population qui avait beaucoup à dire. Et c'est au milieu de ces populations désemparées qu'il a signé l'arrêté de catastrophe naturelle.

C'est d'abord à la Marina de Rivière Sens que la délégation ministérielle s'arrête pour constater les dégâts. Ici, ce ne sont pas moins de 10 000m3 de sables qui se sont déversés dans tout l'espace, emprisonnant au moins 40 des 300 bateaux amarrés à Rivière Sens et ne permettant plus de fonctionner normalement avant longtemps.

 
Et les experts en sont à chiffrés à plus de 2 millions le financement des réparations. Alors, tous veulent exprimer leurs craintes et rappeler que, ici à chaque fortes pluies, il y a toujours une coulée de sable. Celle de Fiona aura juste été beaucoup plus importantes nécessitant une solution pérenne.

©Guadeloupe

L'émotion est plus profonde à Rivière sens. Cette fois, ce sont des cœurs qui expriment leurs angoisses, leurs appréhensions, et surtout, tous ces souvenirs qui ne s'effacent depuis la terrible nuit de Fiona. Une nuit où l'un d'entre eux a été emporté avec sa maison. Et dans cet exercice là, le ministre préfère se faire proche de tous ceux qui s'épanchent

©Guadeloupe

Et partout, son message l'aura surtout conduit à faire l'éloge de la solidarité spontanée qui a cours depuis le passage du cyclone et les ravages qu'il a causés. 
Et peut-être pour le symbole c'est dans ce quartier que le ministre a choisi de signer l'arrêter de catastrophe naturelle pour répondre à l'engagement immédiatement pris par le gouvernement.

Signature de l'arrête de catastrophe naturelle