Diffusion de videos pédopornographiques : un jeune guadeloupéen de 19 ans placé en détention provisoire

Centre national d'analyse des images pédopornographiques (photo d'illustration)
En début de semaine, une vidéo montrant des actes sexuels entre deux enfants de 11 et 14 ans, était diffusée entre des élèves de collèges de St François et Ste Anne. Dans un communiqué publié ce dimanche 6 octobre 2024, la procureure de la République, Caroline Calbo, annonce l'ouverture d'une enquête par un juge d'instruction et le placement en détention provisoire d'un jeune guadeloupéen de 19 ans.

La vidéo a circulé entre des élèves des collèges de Saint-François et Sainte-Anne en début de semaine. Elle montrait des actes sexuels entre deux enfants de 11 et 14 ans. Les enfants indiquaient avoir été menacés de mort par un homme, via des jeux en ligne, et contraints à réaliser et filmer les actes sexuels qu’il leur demandait.

Interpellation d'un jeune de 19 ans

Une enquête judiciaire a aussitôt été ouverte et confiée à la brigade territoriale de la gendarmerie de Saint-François. Très vite, le vendredi 4 octobre, un jeune guadeloupéen de 19 ans est interpellé et placé en garde à vue. L'exploitation de son téléphone portable et de son matériel informatique qui ont été saisis, ont révélé de nombreuses vidéos pédopornographiques.

Après audition de ses proches, des abus sexuels intrafamiliaux ont également été mis à jour.

Un juge d'instruction saisi

Ce dimanche matin, le jeune homme a été déféré au Parquet qui a saisi un juge d'instruction pour poursuivre l'enquête sur les faits suivants :

  • Menace de mort sous condition
  • Détention et diffusion d’images pédopornographiques sur un réseau
  • Corruption de mineurs de moins de 15 ans
  • Incitation de mineurs par un majeur utilisant un moyen de communication électronique à commettre un acte de nature sexuelle
  • Agressions sexuelles et tentative de viols incestueux

Il a été placé en détention provisoire par la juge des libertés et de la détention.

La Procureure de la République a rappelé que "contribuer à la diffusion sur les réseaux sociaux d’images pornographiques de victimes mineures est puni par la loi de 7 ans d’emprisonnement."