Ce dimanche 7 février 2021 marquait la tenue de la messe en faveur des malades de Guadeloupe. Une occasion qui découle de la Journée Mondiale du Malade instaurée en 1992 par le Pape Jean-Paul 2. Mais en pleine crise sanitaire, elle prend une dimension particulière.
Pour la 1ère fois depuis 29 ans, les malades n'ont pas pu assister à la célébration organisée dans l'espoir de leur prompt rétablissement. La pandémie a aussi bouleversé ce moment de spiritualité et de prière. Cependant, les fidèles bien-portants n'ont pas manqué de se rendre à l'église, comme à Saint-Pierre et Saint-Paul, où les bancs sont remplis malgré les mesures de distanciation sociale.
La Covid-19 dans toutes les pensées
En ce dimanche de la santé, généralement célébré un peu avant la Journée mondiale du malade, le 11 février prochain, le virus et ses conséquences sur les personnes âgées et isolées sont dans toutes les prières. Le thème de cette édition, "Tout le monde te cherche" ne laisse aucun doute sur la place qu'a pris le devoir évangélique de venir au chevet des malades et de ceux qui souffrent, dans l'oeuvre des croyants cette année.
D'ailleurs, l'homélie du jour, prononcée par le Père Édouard Silène, était également tournée vers les parents et visiteurs des personnes en souffrance, mais aussi vers les personnels soignants, même si cette année, précaution oblige, les malades n'ont pas pu recevoir l'onction d'huile bénite.
Edouard Silène, Curé de la paroisse Saint Pierre et Saint Paul de Pointe-à-Pître
La messe célèbre aussi le travail mené par les équipes religieuses dans les établissements ou lieu de soin des personnes malades.
Ce dimanche, c’est toute une communauté qui s’est rassemblée pour rappeler aux malades qu’ils ne sont pas oubliés.
Les paroissiens
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