Pour la deuxième année consécutive, le "Comité Euvremont Gène pour la vérité sur la catastrophe aérienne du 3 décembre 1969" ne pourra pas commémorer l'évènement survenu à Caracas (Venezuela), comme habituellement, compte tenu de la situation sociale en Guadeloupe. Mais les faits méritent d'être rappelés.
Souvenez-vous : il y a 52 ans, le 3 décembre 1969, le vol Air France 212 Santiago-Orly, a explosé, dans le ciel de Caracas et s'est abîmé en mer.
A bord du Boeing 707, parmi les 62 passagers, se trouvait Euvrémont Gène, cadre Guadeloupéen du Parti communiste.
Depuis, le Comité précité se bat pour que les circonstances de ce crash aérien soient dévoilées. Ses membres ne croient pas à la thèse de l'accident.
Se souvenir de ce qui s’est passé, ce 3 décembre 1969, dans le ciel de Caracas, est non seulement un devoir de mémoire et d’appropriation de ce fait tragique, mais aussi une exigence de vérité.
Pourtant, jusqu'à ce jour, les lettres à l'attention du président de la République Française, les interpellations de Parlementaires, les soutiens à la pétition pour la levée du secret défense, la plainte auprès du procureur et les publications diverses... sont autant de démarches qui n'ont pas abouti à sortir cette affaire de la liste des "affaires criminelles ou affaires d'Etat non résolues", déplore le Collectif, qui parle d'"entrave de la vérité" et qui réclame le "respect pour les victimes" et la "justice enfin".
Eric Stimpfling avait consacré un reportage à cette affaire, en 2019 :