Les députés de la commission d'enquête parlementaire poursuivent leurs travaux sur le dossier de l'eau en Guadeloupe. Au deuxième jour de l'enquête, ils poursuivent les auditions en visioconférence des acteurs impliqués dans la gestion de l'eau.
La suite des auditions dans le cadre de la commission d’enquête sur la mainmise des intérêts privés sur l’eau. Avec d’entrée de jeu, les révélations, lundi 7 juin, de l’ancien président du Syndicat intercommunal d’alimentation en eau et d’assainissement de la Guadeloupe (Siaeag), Amélius Hernandez.
Auditionné sous serment par la présidente de la commission d’enquête Mathilde Panot et le rapporteur Olivier Serva, l’ex-président du Siaeag, s’est lâché. Il s’est dit victime d’un système et de la Générale des Eaux.
Il s’est aussi exprimé sur la facturation défaillante de l’époque et sur les opérations de déstabilisation dont il a fait l’objet. Des opérations, auxquelles, selon lui, aurait participé Germain Paran, l’ex-président du comité de défense des usagers de l’Eau.
Joint ce mardi 8 juin par notre rédaction, Germain Paran, celui qui est désormais candidat aux élections régionales sur la liste de Maxette Pirbakas, réfute les accusations portées contre lui et indique vouloir porter plainte contre l'ancien président du Sieaeg, Amélius Hernandez. Il dénonce des propos diffamatoires.
Germain Paran, ex-président du comité de défense des usagers de l’Eau
La voix des associations a également été entendue à travers différents personnages venus témoigner devant la commission d'enquête. Ecoutez par exemple Jacques Davila, militant associatif qui pointe la responsabilité de l'Etat. Il n'était pas le seul.
Jacques Davila, militant associatif
Associations et représentants d'usagers dressent un etat des lieux sans concession. Ils ont pointé du doigt les responsabilités des uns et des autres.
A voir le reportage d'Eric Stimpfling
Des entretiens que vous pouvez suivre sur le site de l'assemblée nationale.