“À Pointe-à-Pitre le soleil ne se couche jamais”. Ce sont les mots du maire Harry Durimel ce mardi soir, à ses partenaires dans le projet de transformation de l’éclairage public de la ville. Ils ont inauguré le nouveau dispositif : des candélabres solaires. La première tranche doit être totalement implantée d’ici mi-août. Un événement qualifié d'historique par le maire.
Réduire l'empreinte carbone et maîtriser les dépenses de la ville
Les 660 anciens lampadaires connectés au réseau électrique laisseront ainsi place à 580 points lumineux autonomes, pour un coût total de 2 842 000 euros. Un investissement assumé à 100% par l’Etat, via le « Fonds vert 2023 ». En ligne de mire chaque année, 356 tonnes de CO2 en moins, soit près de 500 000 kilowattheures économisés. Ce sont 93 000 euros de dépenses en moins.
Plusieurs quartiers sont concernés par ces lampadaires solaires, dont la Marina, Fond Laugier, Zamia, le groupe scolaire de Lauricisque ou encore le marché des maraîchers. À terme, le projet doit compter plus de 4 000 points lumineux.