Au programme, il sera question des sargasses samedi à la Désirade. Mais l’essentiel de cette visite en Guadeloupe tournera autour de l’eau avec des visites de chantier et des rencontres avec les associations et les élus. L’eau en Guadeloupe est devenue une préoccupation majeur et pour cause
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Des tours d’eau de 12 à 14h censés permettre le partage du précieux liquide sur tout le territoire. Leur efficacité a beau avoir été remise en cause, ils sont omniprésents. Et si l’eau manque, ce n’est pas à cause d’un manque de matière première mais parce que 60% de la production se perd dans les dédalles du réseau en raison de fuites.
Et pour cause : Les installations actuelles datent des années 1950, 1960 avec une durée de vie prévue de 50 ans. Les canalisations auraient dû être changées avant les années 2000. Les premières casses sont d’ailleurs apparues dès les années 90 avant de se généraliser dans les années 2010.
La faute aux gestionnaires : la Générale des Eaux, les syndicats intercommunaux et les élus locaux qui se sont fait taper sur les doigts par le Président de la République lors de sa visite en Guadeloupe en septembre dernier.
En février 2018, un plan d’urgence de 71 millions d’euros a été mis en place par la Région, le Département l’Etat et les communautés d’agglomération mais il faudrait 600 millions pour régler les problèmes d’eau et d’assainissement.
Aujourd’hui, 9 millions de travaux ont été engagés à Petit bourg, Capesterre, Gourbeyre et Morne-à-l'Eau. Mais pour la population parfois entre la pénurie et la contamination régulière au matière fécale ou au chlordécone, la coupe est pleine. Elle multiplie les manifestations sur le terrain. Dernière en date: un appel à ne plus payer les factures d’une eau qui ne coule pas au robinet.
Pourtant, le gouvernement a débloqué la semaine dernière 5,4 millions d’euros pour la lutte contre la pollution à ce pesticide. Une enveloppe pour financer la feuille de route chlordécone 2019-2020
Peggy Robert Guadeloupe La 1ère
Le plan chlordécone IV (2021-2026) sera élaboré à partir de juillet-août 2019.
Et pour cause : Les installations actuelles datent des années 1950, 1960 avec une durée de vie prévue de 50 ans. Les canalisations auraient dû être changées avant les années 2000. Les premières casses sont d’ailleurs apparues dès les années 90 avant de se généraliser dans les années 2010.
La faute aux gestionnaires : la Générale des Eaux, les syndicats intercommunaux et les élus locaux qui se sont fait taper sur les doigts par le Président de la République lors de sa visite en Guadeloupe en septembre dernier.
En février 2018, un plan d’urgence de 71 millions d’euros a été mis en place par la Région, le Département l’Etat et les communautés d’agglomération mais il faudrait 600 millions pour régler les problèmes d’eau et d’assainissement.
Aujourd’hui, 9 millions de travaux ont été engagés à Petit bourg, Capesterre, Gourbeyre et Morne-à-l'Eau. Mais pour la population parfois entre la pénurie et la contamination régulière au matière fécale ou au chlordécone, la coupe est pleine. Elle multiplie les manifestations sur le terrain. Dernière en date: un appel à ne plus payer les factures d’une eau qui ne coule pas au robinet.
Le Chlordécone grand absent du programme
La pollution des sols des Antilles à la chlordécone n’est pas inscrite au programme de cette visite ministérielle.Pourtant, le gouvernement a débloqué la semaine dernière 5,4 millions d’euros pour la lutte contre la pollution à ce pesticide. Une enveloppe pour financer la feuille de route chlordécone 2019-2020
Peggy Robert Guadeloupe La 1ère
Peggy Robert Guadeloupe La 1ère
Le plan chlordécone IV (2021-2026) sera élaboré à partir de juillet-août 2019.