En 2024, les chiffres de l'immigration en France hexagonale et en Outre-mer révèlent des réalités très contrastées

Interception d'une embarcation de clandestins au large de Mayotte.
Le 4 février 2025, le ministère de l'Intérieur a publié les statistiques provisoires sur l'immigration en 2024 en France et en Outre-mer. Pas de vague en Guadeloupe, contre toute attente.

Alors que l'Hexagone affiche un taux moyen d'immigration de 10,2%, certains territoires ultramarins connaissent des situations bien plus marquées, reflétant des réalités démographiques et socio-économiques distinctes.

Mayotte, département français de l'océan Indien se distingue par une proportion élevée d'immigrés représentant plus de 34% de sa population constituée principalement des Comores, de Madagascar et de la République démocratique du Congo.

En Amérique du Sud, en Guyane, la proportion d'immigrés atteint 31,5% de sa population venue majoritairement d'Haïti, du Surinam et du Brésil. 

Les autres départements et collectivités d'Outre-mer tels que la Guadeloupe, la Martinique ou La Réunion, la Polynésie française ou la Nouvelle-Calédonie représentent des dynamiques migratoires variées et des taux nettement plus faibles. 

Plus de 5% en Guadeloupe, presque 3% en Martinique et un peu plus de 2% à La Réunion. 

Haïti domine aux Antilles, tandis que Madagascar et l'île Maurice sont les principales sources d'immigration à La Réunion.

Les territoires d'Outre-mer affichent donc des profils migratoires diversifiés en 2024, avec des proportions d'immigrés variant significativement selon les régions.