Alors que l'Hexagone affiche un taux moyen d'immigration de 10,2%, certains territoires ultramarins connaissent des situations bien plus marquées, reflétant des réalités démographiques et socio-économiques distinctes.
Mayotte, département français de l'océan Indien se distingue par une proportion élevée d'immigrés représentant plus de 34% de sa population constituée principalement des Comores, de Madagascar et de la République démocratique du Congo.
En Amérique du Sud, en Guyane, la proportion d'immigrés atteint 31,5% de sa population venue majoritairement d'Haïti, du Surinam et du Brésil.
Les autres départements et collectivités d'Outre-mer tels que la Guadeloupe, la Martinique ou La Réunion, la Polynésie française ou la Nouvelle-Calédonie représentent des dynamiques migratoires variées et des taux nettement plus faibles.
Plus de 5% en Guadeloupe, presque 3% en Martinique et un peu plus de 2% à La Réunion.
Haïti domine aux Antilles, tandis que Madagascar et l'île Maurice sont les principales sources d'immigration à La Réunion.
Les territoires d'Outre-mer affichent donc des profils migratoires diversifiés en 2024, avec des proportions d'immigrés variant significativement selon les régions.