Les enfants ont le droit d’être protégés, éduqués, soignés…

Ce mardi c’est la Journée Internationale des Droits de l’enfant. Il y a 29 ans les Nations Unis adoptaient la convention internationale des droits de l’enfant.

 
Cette journée mondiale des droits de l'enfant est relayée en Guadeloupe par la maison de la citoyenneté de Pointe-à-Pitre avec le concours des écoliers de la ville. L'occasion de faire découvrir les droits essentiels de l'enfant et de sensibiliser les adultes et les enfants aux articles de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant...
Ce matin, une oeuvre collective sous forme de tableau géant a été réalisée avec le concours d'Al Pacman artiste-décorateur et parrain de la manifestation...
©guadeloupe
C'est en 1996 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la "Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l'enfant" (loi 96/296 du 9 avril 1996). Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l'enfant de 1989.
Même si la France traite globalement bien ses 15 millions de moins de 18 ans, elle "peut mieux faire", comme l'indique le Conseil français des associations pour les droits de l'enfant (Cofrade).
En Guadeloupe, plus de 900 enfants sont victimes de maltraitance

Inès Marhino déléguée en Guadeloupe de défenseur des droits


 (*) La Convention Internationale des Droits de l'Enfant est un texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu'un enfant n'est pas seulement un être fragile qu'il faut protéger mais que c'est une personne qui a le droit d'être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l'endroit du monde où il est né. Et aussi qu'il a le droit de s'amuser, d'apprendre et de s'exprimer. Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s'engager.
Ce texte est très important, mais pas suffisant : il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. Les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c'est tout d'abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C'est à ce prix que les droits de l'enfant seront véritablement respectés.