Ferdy Louisy s'engage pour apaiser salariés et usagers du SIAEAG

Le siège de l'ancien SIAEAG qui devient celui du nouveau SMO.

Oui, les salaires seront payés jusqu'à la création du SMO, en septembre prochain, assure Ferdy Louisy. Et oui, selon lui, le SIAEAG est en capacité d'assumer sa mission, d'ici là. Le président du syndicat intercommunal fait des promesses, alors que salariés et usagers attendent des garanties.

L'inquiétude des salariés

Les salariés du Syndicat intercommunal d’alimentation en eau et d’assainissement de la Guadeloupe (SIAEAG) ont mis leur menace à exécution, depuis vendredi : ils ont cessé le travail, car inquiets quant à leur devenir.
Ils doutent que leurs salaires soient payés jusqu'à la création effective, en septembre prochain, du syndicat mixte ouvert (SMO), en remplacement du SIAEAG.


Le président veut rassurer les salariés...

La balle est dans le camp de l'Etat, pour permettre aux organisations syndicales d'intégrer le comité de pilotage, pour l'élaboration du plan social et l'analyse des ressources humaines.

Ferdy Louisy, président du SIAEAG

Le président du SIAEAG a tenu à leur apporter des précisions, en réponse aux revendications des employés de la structure.
L'objectif de Ferdy Louisy est de les rassurer durablement, d'abord sur la question centrale de leurs rémunérations qui, selon lui, seront payés jusqu'à la création du SMO :

©Eric Rayapin, Daniel Querin - Guadeloupe La 1ère

Reste à savoir si ces réponses vont calmer les salariés qui se consultent pour décider des suites à donner à leur mouvement de grogne.

... mais aussi les usagers

Sur le territoire du SIAEAG, nous sommes en capacité de baisser le prix de l'eau.

Ferdy Louisy, président du SIAEAG

Aux clients du syndicat intercommunal, le président Ferdy Louisy indique que le SIAEAG est en capacité de poursuivre la gestion et la distribution de l'eau potable aux abonnés.

©Eric Rayapin, Daniel Querin - Guadeloupe La 1ère


Les usagers, dont beaucoup encore se plaignent de ne pas avoir d'eau à leur robinet, ne manqueront pas de se souvenir de cette belle promesse, le moment venu.