Fête de fin d’année : pétards et feux d’artifice proscrits

Les pétards et les feux d'artifice ne sont pas des produits anodins ; ils peuvent s'avérer dangereux.
Pour que la fête ne soit pas ternie par des accidents de pétards ou de feux d’artifice, ces produits sont interdits à la vente, à la détention et à l’utilisation. C’est le cas chaque année depuis maintenant 15 ans et le drame de la rue Sadi Carnot, à Pointe-à-Pitre.

Depuis hier (vendredi 16 décembre 2022) et jusqu’au lundi 2 janvier 2023, la vente, la détention et l’utilisation de pétards et de feux d’artifice sont formellement interdits, dans l’ensemble de l’archipel guadeloupéen ; ainsi en a décidé la préfecture. Les autorités entendent prévenir tout risque d’incendie et de blessure, durant les fêtes de fin d’année.

L’interdiction concerne "les artifices de divertissement conçus pour être lancés par un mortier, quelle qu’en soit la catégorie" qui ne doivent en aucun cas être utilisés dans les lieux où se tiennent des rassemblements de personnes, ni dans les immeubles d’habitation, ni sur la voie publique.

Seule les entreprises et les personnes titulaires du certificat de qualification spécifique échappent à cette règle.

Pour rappel, la population de la Guadeloupe avait été profondément marquée par la mort de huit personnes, dont un bébé et un adolescent, dans l’incendie d’un Bazar chinois de la rue Sadi Carnot, à Pointe-à-Pitre, après que quatre jeunes aient jeté des pétards allumés à l’intérieur du commerce, dépourvu d’issue de secours. C’était le 21 décembre 2007.
C’est depuis ce drame, que la vente et l’utilisation de de pétards est réglementée, chez nous.
Par ailleurs, les accidents ne sont pas rares, quand ces articles sont utilisés inconsidérément.