La filière Canne dans la tourmente à Marie-Galante

Alors que le 16 février a été annoncé comme date du début de la récolte pour la Basse Terre et la Grande Terre, les acteurs de la canne Marie-Galantais sont inquiets : Aucune date ne peut encore être envisagée.
En cause : la non signature de la convention canne, plongeant les finances de l'usine dans le rouge. Le seuil d'alerte 1 a déjà été déclaré par le commissaire aux compte.
Pour rappel : deux projets s'opposent  pour le choix de construction d'une centrale thermique bagasse-biomasse à l'usine de sucre de Grand Anse de Marie-Galante. L'un est soutenu par la Communauté des Communes, l'autre par les acteurs de la canne.
La communication entre les deux clans est rompue. La communauté des communes a organisé la semaine dernière des réunions d'information à destination de la population, pour selon Maryse ETZOL, présidente de la Communauté des Communes, rétablir la vérité. Au cours de ces réunions, la Présidente accuse l'Etat de prise d'otage de la population Marie-Galantaise. L'état qui, une semaine avant, a déclaré par le biais de la préfecture, soutenir le projet Albioma soutenu par les planteurs.
Les planteurs de leur côté considèrent  ces réunions comme un tissus de mensonges pour tromper la population.
Ils demandent a Madame ETZOL de fournir un vrai projet. Comme la préfecture, la CICAMA considère le projet de la CNR soutenu par la Communauté des Communes comme un concept et non un projet.
Du côté de l'usine, le directeur Stephane DENIAU rapelle que sans cette signature, la récolte ne peut démarrer.
VOIR :
©guadeloupe

Le commissaire aux compte a déjà place l'usine en alerte seuil 1. La semaine prochaine le seuil 2 risque d'être déclaré. Pour rappel au seuil 3, c'est la remise des clées de l'usine au Tribunal du Commerce.