Fin de conflit en demi-teinte des transporteurs de personnes à mobilité réduite

Alors qu’ils craignent que le métier de transporteurs de personnes à mobilité réduite (TPMR) n’existe plus en tant que tel, les professionnels réticents à l’égard de la nouvelle convention qui leur est imposée ont tout de même signé un contrat individuel d’engagement, avec la CGSS, jeudi après-midi. Pour autant, ils entendent rester mobilisés et vigilants.

25 sociétés guadeloupéennes de Transport de personnes à mobilité réduite (TPMR) dénoncent depuis deux ans les termes de la nouvelle convention imposée par la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS). Elles s’étaient rappelées au bon souvenir de cette tutelle, mercredi 29 juin 2022, en se mobilisant devant ses locaux de Dothémare, aux Abymes. Elles dénoncent le fait d’être tenues de se déclarer soit en tant que taxi, ou comme ambulancier.

Alors qu’une trentaine d’autres avait accepté les nouvelles règles d’exercice de leur mission, ces professionnels craignaient de voir leur métier disparaître, à terme.

La fin de leur longue mobilisation s’est soldée, jeudi après-midi, par un accord qui, finalement, ne remporte pas totalement leur adhésion.
Rassemblés au sein du Syndicat des entreprises de transport de personnes à mobilité réduite (SETPMR), les professionnels ayant participé à ces négociations, ont tout de même individuellement signé un contrat d’engagement avec la CGSS. Ils promettent de rester vigilants.

Ils estiment donc avoir signé sous la contrainte, car le délais l'imposait.

Ce contrat stipule que seuls les transports de patients réalisés par les entreprises de taxis ou les transports sanitaires sont remboursables par l’assurance maladie.

Le SETPMR pense continuer le combat, malgré cette signature.

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