Ce fut une finale nationale de très haut niveau. Ils étaient 16 candidats venus de l'Hexagone et de l'Outre-mer ont présenté leurs projets de façon ludique et instructive.
Vanessa Hatchi, doctorante en psychologie cognitive, à l'Université des Antilles, était comme un poisson dans l'eau, durant ses trois minutes d'exposé. Une éloquence et une grâce qui lui ont permis de décrocher le Prix du public.
Ma thèse en 180 secondes : Vanessa Hatchi
Ma thèse s'intitule "Influence du moment de la journée sur la capacité d’imagerie en climat tropical". C'est un travail qui me permet de voir un peu à quel moment de la journée, l'imagerie motrice est plus efficace. L'imagerie motrice, c'est le fait de s'imaginer réaliser une action, pour la réaliser réellement ensuite. Du coup, cela permet d'améliorer les performances, de faciliter la rééducation aussi.
Vanessa Hatchi, Université des Antilles
Rendre ces informations faciles à digérer, voilà tout le sens de l'exercice auquel se prêtent ces doctorants. Sur des sujets parfois délicats, comme le cancer ou l'environnement.
Ma thèse, c'est la valorisation des algues sargasses et des algues turbinaria en charbon actif pour fabriquer des électrodes de supercondensateur. Je fais une application en électrochimie pour pouvoir stocker l'énergie.
Sandra Roche, Université des Antilles
Camille Lakhlifi, doctorante à l'Institut du cerveau a remporté le premier prix du jury. Elle défendra les couleurs de la France lors du concours international au Maroc, en septembre prochain.