La fourmi manioc, Acromyrmex octospinosus, auteure de ravages sur de nombreuses plantes, ne pourra bientôt plus nuire. Ceci, grace à une nouvelle méthode de lutte biologique élaborée par une équipe de chercheurs de l'université Paris-Est Créteil, dont le docteur entomologiste Léonide Célini.
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La fourmi manioc, véritable cauchemar pour les agriculteurs, mais aussi synonyme de fléau dans les jardins de particuliers, devrait être tenue en échec, grâce à un tout nouveau produit écologique, capable de cibler ses enzymes digestives, ainsi que celles du champignon symbiotique qu'elle cultive pour se nourrir.
La présentation de ce nouveau produit a été faite, en avant-première, à la chambre d'agriculture de Guadeloupe, ce samedi 18 juillet 2020. Son action réside dans l'emploi d'un inhibiteur, permettant d’obtenir un produit naturel classé « non préoccupant » et autorisé, en juin dernier, par l’Europe, pour une durée illimitée.
Cette importante avancée scientifique devrait mettre fin aux dégâts causés par cette « fourmi coupe-feuille » signalée dans notre département, d'abord à Morne-à-l'eau, depuis 1954.
Le financement nécessaire, pour une campagne collective efficace, est estimé à 3 millions d'euros, sur 3 ans.
Des négociations sont encore en cours, pour débloquer les fonds ; montant qui devraient être financé notamment par l'Europe, la Région et le Département de la Guadeloupe, pour un lancement du traitement annoncé à partir de 2021. Les ravages provoqués par les fourmis manioc et les méthodes de lutte contre ces insectes nuisibles ont fait l'objet d'un numéro du magazine radio de l'actualité agricole de l'archipel guadeloupéen "Kamannyòk". Josiane Champion avait réalisé ce reportage en partant à la rencontre d'agriculteurs Guadeloupéens et de Léonide Célini et Philippe Mora, chercheurs à l'Université "Paris Est-Créteil", qui travaillent à l'élaboration de cette méthode de lutte contre les fourmis manioc depuis plus de 7 ans :
La présentation de ce nouveau produit a été faite, en avant-première, à la chambre d'agriculture de Guadeloupe, ce samedi 18 juillet 2020. Son action réside dans l'emploi d'un inhibiteur, permettant d’obtenir un produit naturel classé « non préoccupant » et autorisé, en juin dernier, par l’Europe, pour une durée illimitée.
Cette importante avancée scientifique devrait mettre fin aux dégâts causés par cette « fourmi coupe-feuille » signalée dans notre département, d'abord à Morne-à-l'eau, depuis 1954.
Le financement nécessaire, pour une campagne collective efficace, est estimé à 3 millions d'euros, sur 3 ans.
Des négociations sont encore en cours, pour débloquer les fonds ; montant qui devraient être financé notamment par l'Europe, la Région et le Département de la Guadeloupe, pour un lancement du traitement annoncé à partir de 2021. Les ravages provoqués par les fourmis manioc et les méthodes de lutte contre ces insectes nuisibles ont fait l'objet d'un numéro du magazine radio de l'actualité agricole de l'archipel guadeloupéen "Kamannyòk". Josiane Champion avait réalisé ce reportage en partant à la rencontre d'agriculteurs Guadeloupéens et de Léonide Célini et Philippe Mora, chercheurs à l'Université "Paris Est-Créteil", qui travaillent à l'élaboration de cette méthode de lutte contre les fourmis manioc depuis plus de 7 ans :
Kamannyòk du 11 février 2017