France Relance : 11 projets lauréats de l’appel à projet « Projets alimentaires territoriaux ».

Réuni à la fin du mois de juin, le comité de sélection a distingué 11 dossiers parmi les 21 projets déposés en Guadeloupe qui vont bénéficier d'un soutien financier dans le cadre du plan France Relance.

En mars 2020, la direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt de Guadeloupe lançait un appel à projets dans le cadre du plan « France Relance », pour encourager et financer des projets territoriaux structurants pour le système alimentaire guadeloupéen.
Plus d’un an après, c’est un budget de 1 350 000 € qui est alloué par le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation, pour la mise en oeuvre de ces projets guadeloupéens, s’inscrivant dans le plan de relance national.
Parmi ces onze projets, trois d’entre eux ce caractérisent par l’émergence de projets alimentaires territoriaux (PAT), cinq autres par des actions dans le cadre de PAT, et trois autres par des actions structurantes hors PAT.


Les projets alimentaires territoriaux, une chance pour les agriculteurs.


Les projets alimentaires territoriaux (PAT), créés il y a 6 ans, ont pour but de favoriser la relocalisation de l'agriculture et de l'alimentation dans les territoires en soutenant notamment l'installation d'agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines.
Les PAT ont pour rôle d’accélérer la transition agricole et alimentaire en rapprochant les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales et les consommateurs. Ils répondent à des enjeux économiques, environnementaux, sanitaires et culturelles.
Le but de ces projets, en plus de favoriser la relance économique national, c’est de structurer les filières locales mais aussi de developper des réseaux d’approvisionnement qui améliorent le comportement alimentaire de la population en favorisant la consommation locale et cela, dès le plus jeune âge.
De quoi redonner du souffle à nos agriculteurs, très impacté depuis le début de cette crise sanitaire. Selon L’INRAE 69% des agriculteurs guadeloupéens ont connu une réduction du volume de leur productions; par ailleurs 63% d’entre eux
ont été contraints de renforcer la part des circuits courts dans leur mode de vente, et plus d’un tiers d’entre ceux-ci ont perdu une partie de leur production, faute de pouvoir la vendre.

Voir : L'ensemble des projets retenus.

Liste des projets retenus