Elle figure déjà en bonne place dans les vitrines des boulangeries : la galette des rois. Et cette année, vous l’aurez sans doute remarqué, elle vous coûtera quelques euros de plus que d’habitude…
Avec l’inflation là, on va réduire un peu sur les achats mais bon on se fait plaisir quand même il faut.
Marie-Line, cliente
Si tout augmente, c’est normal que les prix des commerçants puisse augmenter et puis le boulanger lui sa caisse ne fonctionne pas.
Pierre, client
19 euros pour une six parts dans cette boulangerie, l’an dernier c’était 50 centimes de moins. Mais pas question de manquer ce rendez-vous, la galette des rois demeure un produit très demandé par la clientèle.
Avant même de me demander des bûches donc déjà avant Noël on m’a demandé des galettes.
Agathe Chanut, vendeuse en boulangerie
Rue du Pont au Lamentin. En arrière-boutique, le boulanger, lui, s’active. Si le prix de la galette augmente, c’est d’abord à cause de la hausse du coût des matières premières.
« En une année ça a quasiment doublé facilement. Tout ce qui est beurre, le sucre a pris un peu aussi, les œufs, la farine a pris quasiment 25% »
Michaël Chanut, boulanger-pâtissier
L’autre gros poste de dépense à subir l’inflation : l’électricité. Dans cette boulangerie, quatre fours tournent à plein régime dont un four électrique très gourmand en énergie. Alors forcément la facture est salée : 1 900 euros par mois cette année, c’est 500 euros de plus qu’il y a deux ans.
C’est chaud, on n’a pas le choix, tous les produits ont augmenté donc je comprends les clients. Ce n'est pas de notre plein gré qu'on augmente les produits.
Michel Magalatchoumy, gérant de la boulangerie Fournil 2 M