Génération 2000 : Julien Renaud, la tête dans les nuages, itinéraire d'un pilote passionné

Aussi loin qu’il s’en souvienne, Julien Renaud a toujours rêvé d’avoir la tête dans les nuages.

Le ciel, c’est son univers.

J’allais voir les gros avions à l’ancien aérogare de Pôle Caraïbes, on voyait les avions de très près, on voyait les passagers monter, les pilotes faisaient coucou, y avait une terrasse sur le toit où les gens allaient dire au revoir à leur famille qui montait dans l’avion. Julien RENAUD Pilote de ligne professionnel

Julien Reanud, pilote

Tout commence dans les années 90, alors qu’il est encore jeune garçon. Sa passion, Julien la tient de son père. Lui aussi rêvait de devenir pilote professionnel. 

Il était fou d’aviation, il voulait en faire son métier à l’époque. Il est malheureusement décédé, il y a pas mal d’années aujourd’hui. Il n’a jamais pu atteindre cet objectif. La revanche de la vie, c’est un peu moi qui l’ai prise en accédant à ce métier.

Julien Renaud

Son horizon gravite vers cet objectif : devenir pilote professionnel.

Après un bac scientifique et deux années de classe préparatoire, le jeune homme s’envole pour Bruxelles, puis en Arizona aux États-Unis. Direction, l’école de pilotage.

C’est un concours que j’ai passé qui m’a permis d’obtenir des financements pour faire la première phase de ma formation professionnelle, qui était donc financée à 90%. Aujourd’hui, en termes de tarifs, pour les formations de pilote de ligne, il faut compter entre 80 et 120 000 euros pour une formation initiale. A la fin de cette formation, vous n’êtes pas forcément qualifiés pour voler sur tel type de machine donc, ce sont des fonds à rajouter en plus.

Julien Renaud

Ses diplômes en poche, Julien manœuvre des Cessna depuis qu’il a 25 ans. Aujourd’hui, il en a 34 et c’est un pilote 2.0, un explorateur moderne. Il dispense des cours de pilotage en ligne via son simulateur aérien. Un outil qui ne le quitte pas depuis ses débuts.

Un outil qui lui permet d'économiser de l'argent et de se former à voler sur l'Airbus A320, notamment. 

Après dix années passées au péyi, Julien s’apprête à prendre son envol pour d’autres contrées. Il a été recruté par un transporteur hongrois…

Faire du long-courrier, travailler pour des compagnies prestigieuses, parcourir le monde, lui rêve de tout cela. Souhaitons-lui bon vent !