Le complexe cinématographique de Dothémare, aux Abymes, propose à sa clientèle une programmation spéciale, pour célébrer le mois de la femme : à compter de ce 6 mars, jusqu’au 27 mars 2024, a lieu la 6ème édition du festival "Femmes d’Ici & Cinéma". Le Cinestar fait ainsi la part belle aux histoires de femmes à travers le monde, sur grand écran. Le programme est composé d’œuvres primées ou présentées dans les plus grands festivals du globe.
Une programmation riche
De l’amour, de la sensibilité et de la force… Tels sont les ingrédients des productions à découvrir. Les femmes nous convoquent au récit de leurs histoires de vie. Cinq films sont programmés : ils racontent comment à travers le monde, les femmes se battent pour exister, pour vivre libre, pour aimer et pour célébrer. Cette programmation parlera aux grands et aux petits. La gent féminine s’illustre devant et derrière la caméra.
On partira en voyage dans une Tunisie où les femmes font bloquent contre le loup dévorant du radicalisme islamique, avec le docu-fiction de Kaouther Ben Hania "Les filles d’Olfa" ; un bijou de cinéma.
À voir également "Boléro", d’Anne Fontaine : l’histoire de la création d’une œuvre musicale majeure inspirée par une Femme.
Un court métrage raconte l’histoire d’une de nos femmes d’Ici : "Rèd" de Fabienne Chomaud. En 26 minutes, la réalisatrice nous plonge dans l’âme de la Guadeloupe. Un film mystique et transgénérationnel.
Il y a aussi "Priscilla", l’histoire d’une femme qui a partagé l’intimité, parfois brutale, du chanteur Elvis Presley.
"Black tea" a pour théâtre la Côte d’Ivoire et la Chine, deux pays qui se percutent, dans une histoire d’amour. C’est au cinéma jusqu’au 27 mars prochain.
Pour laisser s’exprimer les femmes au cinéma
La 6ème édition du festival "Femmes d’Ici & Cinéma" est soutenue par la collectivité Régionale. Elle sera lancée par la femme désignée "Femme d’ici 2024".
Géraldine Barlagne Naigre est vice-présidente de la commission culture du Conseil Régional et, désormais, académicienne des Sotiguis des arts cinématographiques de la Diaspora. Elle a intégré l’académie depuis décembre 2023 et se doit maintenant de travailler pour les femmes qui évoluent dans le milieu du cinéma. Pour elle, il s’agit de ne pas faire de favoritisme, au profit de femmes réalisatrices au détriment d’autres, mais plutôt de proposer un accompagnement équitable, dans le but de faire émerger les talents.
Nous n’allons certainement pas remplacer une injustice par une autre. Ce qu’il est important de souligner, c’est que le 7ème art doit rester un espace où se révèlent des talents, où peuvent s’exprimer des performances, sans aucune distinction (...).
Géraldine Barlagne Naigre, vice-présidente de la commission culture à la Région Guadeloupe