Le maire du Gosier, Cédric Cornet, aurait dit aux agents grévistes de l'UTC-UGTG qu'ils pouvaient rester là jusqu'à 2022. En réaction, ils ont décidé, de durcir leur mobilisation, ce mardi matin, en barrant la route de Périnet, devant le pôle administratif de la commune.
Les grévistes de l'Union des travailleurs des collectivités (UTC-UGTG) ont barré la route, très tôt, ce mardi matin, au niveau du pôle administratif du Gosier, à Périnet.
La circulation dans le secteur est impossible. Les usagers ont dû trouver d'autres itinéraires... en tout cas ceux autorisés à sortir, en ce premier jour de confinement.
D'autres barrages sont toujours d'actualité, dans la commune. C'est le cas, bien entendu, devant la mairie, mais aussi sur la voie d'accès au Palais des sports du Gosier.
Pour François Farnoux, le secrétaire du syndicat au sein de cette ville, le temps du sit-in a assez duré. La pression sur le maire, Cédric Cornet, avec lequel les négociations sont au point mort, à l'instar des autres communes impactées par ce vaste mouvement social "illimité", doit monter d'un cran.
Le représentant syndical explique que le maire leur a dit qu'ils pouvaient rester là jusqu'à 2022 ; une tirade, si elle est véridique, qui n'est pas de nature à apaiser les tensions, entre agents mobilisés et gouvernance de la municipalité.
Cédric Cornet est accusé, par ailleurs, de prôner le retour des parties autour de la table des négociations, alors qu'il ne ferait aucun pas en direction de l'UTC.
François Farnoux affirme ne jamais avoir rompu les négociations, mais lui et les autres agents grévistes sont prêts à rester mobilisés durant plusieurs semaines encore. Il l'a dit à Jean-Marie Mavounzy :
François Farnoux : "Dènyé grèv ki fèt a Gozié, i diré 6 mwa".
La grève de l'UTC-UGTG a débuté le mardi 2 mars 2021, aux Gosier et dans la grande majorité des collectivités et EPCI de Guadeloupe.