Les organisations militantes anticapitalistes et anti-impérialistes Combat Ouvrier et Rebelle ont organisé un rassemblement, ce samedi matin, pour exiger l'arrêt des persécutions envers le peuple palestinien, qui a subi plus de 10 jours de bombardements, avant le cessez-le-feu d'hier.
Combat Ouvrier et le journal Rebelle ont organisé, ce samedi 22 mai, un rassemblement pour protester contre le massacre du peuple palestinien de Gaza.
Tous les travailleurs, les organisations ouvrières et partis politiques anti-impérialistes et anticapitalistes étaient appelés à participer à cette manifestation, à 9h00, sur la place de la mairie de Pointe-à-Pitre.
Israël soutenu par les puissances impérialistes poursuit sa politique qui consiste à fouler aux pieds les droits et la dignité du peuple palestinien.
Arrêtez le massacre du peuple palestinien !
Une solidarité "entre peuples opprimés"
Plusieurs dizaines de manifestants ont répondu à cet appel. Arrivés au compte-gouttes et épars, ils ont écouté les orateurs se succéder au micro, sur le parvis de l'hôtel de ville, pour rappeler comment est né l'Etat d'Israël et quelles sont les responsabilités, dans la situation actuelle, selon eux.
Ce sont des générations d'enfants palestiniens qui n'ont connu que la guerre et l'oppression. Et c'est inadmissible !
Tous les peuples doivent disposer des mêmes droits. Car un peuple qui en opprime un autre ne peut être un peuple libre.
Halte à l'oppression et au massacre du peuple palestinien !
Au-delà de l'indifférence qu'ils affichent actuellement, les dirigeants des puissances impérialistes sont les principaux responsables de la situation inextricable qui oppose, depuis près d'un siècle, les populations juive et arabe.
Pour Aline Céril, militante de Combat Ouvrier, il est nécessaire de soutenir un peuple qui subit les effets de mécanismes dont nous avons aussi souffert en Guadeloupe.
Moment de fraternité Guadeloupe/Palestine
Un cessez-le-feu est entré en vigueur, entre Israël et Gaza, vendredi matin, après 10 jours d'affrontements et, surtout, des centaines de morts et de lourdes pertes matérielles. Les bombardements mutuels, entre l'armée israélienne et le Hamas, ont tué 248 personnes, dont 66 enfants, côté palestinien et 12 résidents d'Israël, dont 2 enfants.
Les violences avaient éclaté, le 10 mai dernier, suite aux menaces d’expulsions de familles palestiniennes, au profit de colons juifs.
Les manifestants guadeloupéens ont dénoncé, aujourd'hui, "les crimes de guerre de l'Etat d'Israël".
Parmi eux, il y avait deux Palestiniens : Hussam Bshiti et sa fille. Eux-mêmes ont été chassés de leur domicile familial, au profit de colons. Hussam garde la clé de son ancienne maison, pour la léguer un jour à sa petite.
Ils étaient très touchés par l'initiative des Guadeloupéens présents :
Hussam Bshiti a donné son keffieh, écharpe emblématqiue du peuple palestinien, à l'un des leaders de Combat Ouvrier, en signe de fraternité.
Des membres de l'UGTG et du parti communiste étaient également là, pour soutenir cette action.