"De tels agissements ne peuvent se perpétrer dans un état de droit", écrit le président de l’Association des Maires de Guadeloupe (AMG) Jocelyn Sapotille, à propos des actes de vandalisme "intolérables" visant le maire de Port-Louis Jean-Marie Hubert et son équipe municipale. Le président de l’AMG parle "d’actes hors la loi" et "d’incivilités qui ne serviront aucun intérêt et qui constituent des délits sévèrement punis par la loi", dans son communiqué daté de ce mardi 10 décembre 2024. Il prône un retour aux "valeurs morales et traditionnelles, et à l’exemplarité historique de sa citoyenneté".
Les faits sont unanimement condamnés par les présidents respectifs de la Région et du Département de la Guadeloupe.
La violence comme mode de contestation politique ?
Pour rappel, samedi soir, le véhicule de Jean-Marie Hubert a été endommagé, pendant qu’il participait aux festivités de "Terre en Fête", manifestation organisée à Petit-Canal. Pour l’élu, "un nouveau seuil a été franchi".
Il s’avère que, depuis quelque temps, lui et des membres de la majorité municipale sont les objets d’attaques. La commune évoquait, dimanche, des "menaces à peine voilées", de "caillassage" de maisons et de "diverses intimidations".
Sans dévoiler ses soupçons, quant aux responsables de ces actes d’intimidation, le maire dénonce ceux qui tentent de "saper la démocratie et le fonctionnement d’une municipalité dont la réussite incontestable, en 4 ans, dérange certains".
Malgré nos nombreuses tentatives, nous n’avons pas réussi à joindre Jean-Marie Hubert directement.