En raison de la circulation active du coronavirus, le flux aérien observé entre la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy a, certes, subi une baisse. Mais le fléchissement est moindre que sur les autres tronçons.
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On le sait : la crise sanitaire, liée à la Covid-19, a impacté plusieurs secteurs économiques... dont le trafic aérien.
Mais, si le nombre de passagers ayant fréquenté l’aéroport "Guadeloupe - Pole Caraïbes", durant les grandes vacances scolaires 2020, est en baisse, par rapport à l'an dernier, les chiffres de fréquentation des vols, à destination de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, sont un peu plus réjouissant. Les deux plateformes aéroportuaires des îles du Nord connaissent, certes, un fléchissement, mais certains indicateurs sont plutôt encourageants.
Ainsi, les îles du Nord échappent à la tendance globale de baisse conséquente du trafic aérien et peuvent se satisfaire d’une performance bien plus prometteuse. De quoi même, selon certaines sources, envisager un retour à la normale plus rapide que sur les autres tronçons.
Un effet en partie lié au rush de touristes américains, bien que contraints d’arriver via San juan, l’aéroport de Juliana, en partie hollandaise de Saint-Martin, étant fermé.
Concernant Saint-Barthélemy, bien que la reprise d’activité ait été progressive, l’aéroport y a vu sa fréquentation atteindre 63% du niveau de 2019, soit 17.145 passagers passés par la plateforme aéroportuaire. De surcroît, il y a eu un pic, en juillet, de 78% de fréquentation.
Sur cette période, le trafic en provenance de Pointe-à-Pitre a même progressé : +37%.
Enfin, malgré la crise sanitaire, la demande de vols privés a été en nette progression, sur un an. Elle atteint 60% de plus qu'il y a un an. Ainsi, 331 passagers ont été transportés par ce moyen.
Mais, si le nombre de passagers ayant fréquenté l’aéroport "Guadeloupe - Pole Caraïbes", durant les grandes vacances scolaires 2020, est en baisse, par rapport à l'an dernier, les chiffres de fréquentation des vols, à destination de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, sont un peu plus réjouissant. Les deux plateformes aéroportuaires des îles du Nord connaissent, certes, un fléchissement, mais certains indicateurs sont plutôt encourageants.
-10% du trafic
Cette année, durant les mois de juillet et aout, 4.000 passagers de moins ont été enregistrés, entre les deux collectivités françaises du Nord de l'arc antillais et la Guadeloupe. Une baisse de 10%, par rapport à l’an dernier. 35.000 passagers ont tout de même voyagé entre nos îles, sur cette période, contre 39.000 en 2019.
Pas de quoi s'inquiéter, quant à la reprise ?
Ce résultat est jugé plutôt encourageant. Il découle tout d’abord de la fréquence des liaisons effectuées par les deux compagnies historiques, Air Caraïbes et Air Antilles, mais aussi de l'absence de règles sanitaires strictes de déplacement, comme cela a été le cas, en provenance de l’Hexagone.
Ainsi, les îles du Nord échappent à la tendance globale de baisse conséquente du trafic aérien et peuvent se satisfaire d’une performance bien plus prometteuse. De quoi même, selon certaines sources, envisager un retour à la normale plus rapide que sur les autres tronçons.
Un effet en partie lié au rush de touristes américains, bien que contraints d’arriver via San juan, l’aéroport de Juliana, en partie hollandaise de Saint-Martin, étant fermé.
Concernant Saint-Barthélemy, bien que la reprise d’activité ait été progressive, l’aéroport y a vu sa fréquentation atteindre 63% du niveau de 2019, soit 17.145 passagers passés par la plateforme aéroportuaire. De surcroît, il y a eu un pic, en juillet, de 78% de fréquentation.
Sur cette période, le trafic en provenance de Pointe-à-Pitre a même progressé : +37%.
Enfin, malgré la crise sanitaire, la demande de vols privés a été en nette progression, sur un an. Elle atteint 60% de plus qu'il y a un an. Ainsi, 331 passagers ont été transportés par ce moyen.