Guadeloupe : la Croix-Rouge à la rencontre des plus démunis

Le sous préfet de Pointe-à-Pitre, Jean-Michel DUMEZ et la directrice de la Jeunesse et des Sports, Jacqueline MADIN, ont accompagné hier soir une équipe de la Croix-Rouge lors d'une maraude nocturne. Un travail de terrain au service des plus démunis.
Les équipes de la Croix-Rouge connaissent bien l'urgence de la rue. Chaque jour, elles sillonnent l'agglomération pointoise pour apporter une aide matérielle et un soutien moral à des dizaines de personnes en situation de rupture sociale ou familiale. 
 
Face à des profils différents, la médiatrice de la Croix-Rouge a établi une vrai relation de confiance. Outre cette aide quotidienne, il s'agit aussi pour celles et ceux qui sont en demande d'hébergement, de les orienter vers le numéro d'urgence 115 (service intégré de l'accueil et de l'orientation) et de les conduire le cas échéant, vers un lieu d'urgence. Les bénévoles vont à la rencontre de personnes sans abri, de personnes pour qui la maraude de nuit a signalé la nécessité d'un suivi rapproché compte tenu d'une situation de fragilité, des personnes signalées par un particulier et parfois descpersonnes rencontrées au gré des pérégrinations. 

La maraude de nuit, comme la maraude de jour, axe son travail sur une relation d'aide et d'accompagnement. Elle entretient le lien social et peut offrir une boisson et un sandwich. Informée d'un rendez-vous médical, elle ira par exemple la veille de celui-ci rappeler à la personne son rendez-vous et s'assurera le lendemain qu'elle n'a pas oublié. En cas de besoin, notamment si la personne éprouve des difficultés à se déplacer, elle l'accompagnera.
Aux personnes nouvellement rencontrées, la maraude de jour apporte une information sur les dispositifs d'aide. Elle établit des liens avec d'autres acteurs pouvant prendre le relais, notamment pour le suivi social. Ainsi, par exemple, elle pourra inciter la personne à aller dans un accueil de jour pour refaire ses papiers d'identité ou ouvrir ses droits. 

A voir sur le sujet le reportage d'Eric Rayapin et Paul Labéca


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