Plus de 41 000 adhérents sont appelés à voter les 12 et 19 janvier pour choisir le prochain chef de file du PS, entre Olivier Faure, le premier secrétaire sortant, Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen.
Les trois candidats rivalisent depuis trois jours de tribunes de soutiens, pour défendre leur ligne.
Après une tribune de 45 parlementaires pour appuyer Olivier Faure (qui revendique au total "plus de 5 000" soutiens socialistes de son texte d'orientation), une autre tribune a présenté mardi 400 soutiens à Nicolas Mayer-Rossignol, dont l'ex-candidate à la présidentielle Anne Hidalgo.
Mercredi 11 janvier, une tribune de 1 200 élus, responsables et militants socialistes, se targue à son tour de soutenir Hélène Geoffroy. Parmi eux, le maire du Mans Stéphane le Foll, l'ex-Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadelis ou le sénateur Rachid Temal.
"Le Parti socialiste dirigé par Olivier Faure est devenu une filiale de LFI, la plupart des circonscriptions détenues par cette dernière étaient socialistes en 2012", écrivent-ils.
"Si, dans le passé, au sein des alliances de l'Union de la Gauche et de la Gauche Plurielle, les organisations avaient les valeurs de la gauche universelle en partage, c'est désormais un populisme qui heurte nos valeurs qui prime et théorise l'apport des voix du RN lors des motions de censure votées récemment", dénoncent-ils encore.
Sans surprise, ils appellent comme Hélène Geoffroy à "suspendre notre participation à la Nupes dont nous voyons tous les jours combien elle représente une impasse politique et n'est pas porteuse d'espoirs et de solutions concrètes pour nos concitoyens".