Si les militants et sympathisants de la CFDT s'étaient donnés pour toile de fond de leur 5ème congrès un examen en profondeur de la crise sociale et sanitaire et les voies et moyens de rétablir et rénover le dialogue en Guadeloupe, ils avaient surtout à leur ordre du jour l'élection de leur nouveau secrétaire général.
Une mission pas simple d'abord puisqu'il s'agit surtout de remplacer un pillier du syndicat qui l'aura fait naître au moment de la fracture à l'origine de la naissance de la CTU et le refus d'Henri Berthelot de cautionner ce changement et de donner un nouveau souffle à la CFDT en Guadeloupe par le biais de cette Union interprofessionnelle régionale (UIR) de la Confédération française démocratique du travail (CFDT).
Une UIR-CFDT qu'il a dirigée jusqu'à ce jour et qui aura traversé toutes les étapes de la vie sociale guadeloupéenne en cultivant sa différence au risque même de tourner le dos à la parole unique choisie par la plupart des autres centrales syndicales.
Henri Berthelot, ancien secrétaire général de l'UIR CFDT
Pour le nouveau patron du syndicat Cédric Geolier, succéder à Henri Berthelot ne sera pas forcément la tâche aisée mais il se dit prêt à relever le défi.
Le nouveau secrétaire s’est expliqué également sue l’absence de son organisation au sein du collectif qui est mobilisé depuis quelques mois conte l’obligation vaccinale.
Cédric Geolier nouveau secrétaire général de l'UIR CFDT
Avec Cédric Geolier à sa tête, l'UIR CFDT parie sur la modernité de son langage syndical pour proposer une alternative au sein du dialogue social en Guadeloupe