Il y a 8 ans, le Guadeloupéen Jean-Jacques Kirchheim perdait la vie au Bataclan, lors des attentats du 13 novembre

Jean-Jacques Kirchheim.
Jean-Jacques Kirchheim a été tué le 13 novembre 2015, à Paris. Il fait partie des 130 victimes de ces actes odieux qui ont secoué la France, il y a huit ans. Le quadragénaire, originaire de Guadeloupe, se trouvait au Bataclan.

Ce 13 novembre 2015, le quadragénaire était venu écouter Eagles of Death Metal, avec Faustine, sa compagne et deux amis, au Bataclan. Un groupe qu'il voyait se produire pour la 3e fois. 
Ce n'est que deux jours après les attentats que la famille de Jean-Jacques aura confirmation de son décès. 

Il avait prévu de venir en vacances en Guadeloupe, quelques semaines plus tard. Attaché à la terre de sa mère - originaire de Port-Louis, qui est la fille de Marcel Gargar, sénateur de Guadeloupe durant dix-huit ans - Jean-Jacques venait "o péyi" chaque année.

En Guadeloupe, Jean-Jacques Kirchheim pris en photo par sa famille. (Droits Réservés)

Plein de joie de vivre et charismatique, il était un passionné de voyages, un supporter du club de football du Paris Saint-Germain, un fan de rock. 
Sa voix qui portait s'est tue, ce 13 novembre 2015...

Jean-Jacques Kirchheim a été inhumé à Saint-Maur, en banlieue parisienne, la ville de son enfance.

Sa grande sœur, Fabienne et Faustine, sa compagne, blessée lors de l'attaque terroriste, ont pu s'exprimer devant la cour d’assises spéciale, lors du procès des attentats, en octobre 2021. 

Fabienne Kirchheim (à gauche) et Faustine Dréan

Du 24 ou au 25 mai 2022, la cour d'assises spéciale a jugé 20 accusés, dont Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos téléguidés par le groupe Etat islamique (EI) qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris et Saint-Denis, et profondément traumatisé le pays.

Dix autres hommes, incarcérés pendant la durée du procès dans des prisons franciliennes, ont pris place à ses côtés dans le box des accusés, jugés pour leur participation à ces attentats, les plus sanglants de l'après-guerre en France.

Trois accusés comparaissaient libres sous contrôle judiciaire, six autres ont été jugés par défaut.

Au total, douze des vingt accusés qui encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.

En juin 2022, Salah Abdeslam, principal accusé et seul vivant des commandos a été condamné à la perpétuité incompressible.