Îlet Caret : un banc de sable à préserver

Îlet Caret : un banc de sable à préserver
La biodiversité de la Guadeloupe est généreuse, diverse et foisonnante. Mais cette richesse, cache une grande fragilité avec la dégradation des habitats naturels comme l’ilet Caret. Il est menacé d’être englouti sous les flots avec le réchauffement climatique.

Des risques de submersion marine pourraient sous peu impacter plusieurs zones de notre archipel d’ici une vingtaine d’années.

Jusqu’à 180 jours d’inondation par an, en 2080, selon Virginie Duvat, géographe et membre du groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat. L’érosion du trait de côte devrait continuer de s’intensifier et il faudra procéder à des déplacements de populations avec toutes les conséquences que l’on imagine.

Et les habitats de cette fragile biodiversité sont souvent les premières victimes de l’anthropisation. C’est le cas de l’un des principaux sites symboliques du territoire :  l’ilet Caret. Ce banc de sable du grand Cul de Sac Marin, destination privilégiée des amoureux de la faune et de la flore sauvage, montre des signes d’érosion inquiétants et qui ne cessent de s’accroître. Des nouvelles mesures de préservations ont été prises et présentées.

Différents partenaires, commune de Sainte-Rose, Parc national et conservatoire du littoral, s'unissent donc pour sauvegarder ce qui peut l’être. Un projet d'aménagement adapté a été présenté hier matin pour répondre aux principales menaces qui pèse sur lui. 

Menaces que nous rappelle Xavier Delloue, chef pôle marin du Parc national. Il nous dévoile également les grandes lignes du projet.

Xavier Delloue, chef pôle marin du Parc national

©Guadeloupe

A (re) voir le reportage de Ludivine Guiolet-Oulac et Ludovic Gaydu