Avant l’arrivée de José, ouragan de catégorie 4, des personnes prioritaires ont été évacuées des îles sinistrées… Mais aussi des débrouillards qui ont emprunté des voies non-officielles, non sans risques… Comme la navette qui a accosté à Saint-François, hier soir...
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L'ouragan José se rapproche des côtes saint-martinoises et saint-barths. Dans un tel contexte,se sauve qui peut des îles du Nord dévastées.
Mais, nombreux sont les candidats au départ alors que les possibilités de quitter ces territoires sont maigres.
Jeudi soir, les premières évacuations sanitaires ont eu lieu, des malades pris en charge au CHU de Pointe-à-Pitre/Abymes.
Hier soir, une navette a accosté, à Saint-François, avec, à son bord, une centaine de "rescapés". Une navette de la Désirade, réquisitionnée, au départ, pour emmener du matériel et des équipes de secours, chez nos voisins du Nord.
Et puis au retour, la navette "Archipel 1" a ramené des hommes et des femmes. Pour la plupart des touristes qui étaient en vacances sur l'île pendant le passage du cyclone.
Une opération presque secrète… Personne ne savait réellement que ce bateau allait accoster. Une sorte de bateau diplomatique.
Il y avait aussi quelques Guadeloupéens, à bord... 2 ou 3...
"C'est vraiment très très dur... C'était un coup de chance. Quelqu'un m'en a parlé. Je suis allée, ce matin. On a attendu 2 heures et finalement nous sommes montés car il y a avait de la place. Et je culpabilise, parce qu'il y a là-bas, plein de gens qui auraient voulu rentrer. Par exemple, ma cousine qui a son bébé", raconte Aurélie, une enseignante, en descendant...
"L'objectif numéro un est de survivre. Après, quand on voit qu'on a survécu à ça, on voit qu'il y a des scènes de pillage... Nous étions stressés, en train de nous demander si quelqu'un allait faire irruption dans notre maison. Ce n'est pas grave qu'ils prennent tous. Mais nous nous demandions s'ils allaient nous laisser la vie. C'est parce que mon compagnon a une amie qui travaille sur le bateau. Quand je suis montée à bord, ça m'a fait de la peine, parce qu'il y avait encore de la place" explique à son tour Jessy.
L'arrivée à Saint-François du bateau s'est un peu faite dans le secret... Le maire de la commune, Laurent Bernier, n'était lui-même pas au courant de ce convoi au profit des clients des hôtels de Saint Martin. Mais, il était sur le quai, hier soir, malgré tout : "J'ai été informé parce que sur les réseaux sociaux, Archipel 1 a précisé qu'il reviendrait sur Saint-François avec des rapatriés" a t-il expliqué.
Pas rancunier, Laurent Bernier a pris les choses en main. Certains rescapés avaient déjà des rendez-vous avec leur tour opérateur. D'autres ont choisi des hôtels au Gosier. Et d'autres enfin, pas très nombreux, heureux d'avoir été du voyage, sont rentrés chez eux.
Mais, nombreux sont les candidats au départ alors que les possibilités de quitter ces territoires sont maigres.
Jeudi soir, les premières évacuations sanitaires ont eu lieu, des malades pris en charge au CHU de Pointe-à-Pitre/Abymes.
Hier soir, une navette a accosté, à Saint-François, avec, à son bord, une centaine de "rescapés". Une navette de la Désirade, réquisitionnée, au départ, pour emmener du matériel et des équipes de secours, chez nos voisins du Nord.
Et puis au retour, la navette "Archipel 1" a ramené des hommes et des femmes. Pour la plupart des touristes qui étaient en vacances sur l'île pendant le passage du cyclone.
Une opération presque secrète… Personne ne savait réellement que ce bateau allait accoster. Une sorte de bateau diplomatique.
De nombreux ressortissants américains à bord
Dès la descente, nous comprenons que la plupart de ces rescapés disposent de passeport bleus, en grande majorité des Américains. "Nous allons bien. Nous survivrons. C'était incroyable. Comme une guerre galactique. Nous sommes rassurés d'être dans un endroit sécurisé" explique l'un des passagers à sa sortie de bateau.Il y avait aussi quelques Guadeloupéens, à bord... 2 ou 3...
"C'est vraiment très très dur... C'était un coup de chance. Quelqu'un m'en a parlé. Je suis allée, ce matin. On a attendu 2 heures et finalement nous sommes montés car il y a avait de la place. Et je culpabilise, parce qu'il y a là-bas, plein de gens qui auraient voulu rentrer. Par exemple, ma cousine qui a son bébé", raconte Aurélie, une enseignante, en descendant...
"L'objectif numéro un est de survivre. Après, quand on voit qu'on a survécu à ça, on voit qu'il y a des scènes de pillage... Nous étions stressés, en train de nous demander si quelqu'un allait faire irruption dans notre maison. Ce n'est pas grave qu'ils prennent tous. Mais nous nous demandions s'ils allaient nous laisser la vie. C'est parce que mon compagnon a une amie qui travaille sur le bateau. Quand je suis montée à bord, ça m'a fait de la peine, parce qu'il y avait encore de la place" explique à son tour Jessy.
Un convoi mystère
Le bateau a été réquisitionné pour emmener du matériel et du personnel à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Au retour, il a fallu ramener ces touristes rescapés. Une demande faire par les Tours opérateurs, pressés de mettre leurs clients à l'abri. L'armateur a toutefois posé des conditions : n'embarquer que 100 personnes sur les 300 places que compte la navette, en raison de la durée du voyage... 12 heures.L'arrivée à Saint-François du bateau s'est un peu faite dans le secret... Le maire de la commune, Laurent Bernier, n'était lui-même pas au courant de ce convoi au profit des clients des hôtels de Saint Martin. Mais, il était sur le quai, hier soir, malgré tout : "J'ai été informé parce que sur les réseaux sociaux, Archipel 1 a précisé qu'il reviendrait sur Saint-François avec des rapatriés" a t-il expliqué.
Pas rancunier, Laurent Bernier a pris les choses en main. Certains rescapés avaient déjà des rendez-vous avec leur tour opérateur. D'autres ont choisi des hôtels au Gosier. Et d'autres enfin, pas très nombreux, heureux d'avoir été du voyage, sont rentrés chez eux.