Inflation et pauvreté : la banque alimentaire et les épiceries solidaires s'activent pour la rentrée

Tri et stockage de denrées dans un dépot de la Banque laimentaire.
La banque alimentaire, "On pal pou vancé"... tous s’activent pour aider d’ici la rentrée ceux qui dans la précarité, devraient être de plus en plus nombreux.

Il ne faut pas attendre d’amélioration sur le front de l’inflation avant début 2023

Bruno Le Maire, ministre de l’économie

Emission « C dans l’air » (France 5) du 24/08/22

Selon Bruno Le Maire, ministre de l'économie, le risque de récession en Europe est suspendu aux décisions du Kremlin. La croissance se jouera en partie sur la question du gaz russe.

Le ministre prévient que les prix resteront très élevés en France jusqu'à la fin de l'année. Selon Bruno Le Maire, dans le premier trimestre 2023, les prix et l'inflation devraient commencer à reculer...

Ici, après les ravages de la crise Covid-19 dans de nombreux secteurs d’activité, davantage de foyers vivent aujourd’hui avec moins de moyens. A la banque alimentaire de Guadeloupe, on reste mobilisé. Tous s’activent, notamment à l’approche de la rentrée scolaire.

Pierre Lubin, président de la banque alimentaire de Guadeloupe : "Nous avons décidé de ne pas cesser nos activités pendant la période des vacances"

Et l’activité continue aussi pour les associations au plus proche des bénéficiaires, parmi lesquelles « On Pal Pou Vansé », une épicerie solidaire à Baie-Mahault. Rebecca Faraux y est conseillère en économie sociale et familiale. Elle confirme que, pour l’instant, c’est un peu le calme avant la tempête.

Rebecca Faraux, conseillère en économie sociale et familiale à On Pal Pou Vansé : "On a moins de passage en août mais on sait qu'à la fin du mois, ça recommence"

 

Kénny Bélair est un employé polyvalent de « On Pal Pou Vansé », épicerie solidaire à Baie-Mahault. Il reste confiant, mais s’interroge pour la suite avec l’augmentation de la précarité.

Kénny Bélair, employé polyvalent de « On Pal Pou Vansé » : "Par rapport à l'inflation, c'est un peu inquiétant mais vu l'ampleur que ça prend au niveau de l'épicerie solidaire, je suis confiant"

La banque alimentaire constate ici le nombre croissant de bénéficiaires mais certains qui le pourraient n’y ont pas recours. C’est pour mieux répondre aux habitudes alimentaires que l’objectif réside désormais dans la diversification. 

Laure Jacquin, déléguée générale de la Banque alimentaire de Guadeloupe : "Dès la fin du mois de septembre, si tout va bien, nous pourrons proposer aux bénéficiaires des fruits et des légumes tous les mois"