Alors que la Covid-19 sévit toujours, depuis début avril 2022, une mystérieuse hépatite affecte, de façon inexpliquée et parfois gravement, les enfants.
Le nombre de cas augmente en Europe, notamment en France. Cette maladie rare inquiète l’Organisation mondiale de la santé (OMS), car elle frappe surtout les moins de 5 ans.
Les premières recherches effectuées avancent la thèse d’un adénovirus, qui pourrait en être la cause.
Soudaineté et gravité conjuguées
Les près de 200 enfants concernés par ce mal soudain sont considérés comme des cas inexpliqués d’hépatite pédiatrique. Leur nombre s’est multiplié, ces dernières semaines, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Israël et en France, notamment. Une dizaine de pays est concernée.
17 jeunes patients ont nécessité une transplantation. Au moins un décès a été signalé.
Avant le diagnostic, les symptômes relevés sont de la fièvre, des douleurs abdominales, des diarrhées et des vomissements.
Une cause potentielle identifiée
Cette situation inquiète l’OMS.
Après de premiers examens, une cause semble se préciser : cette affection pourrait être causée par un adénovirus, selon la piste privilégiée. Elle concerne près de la moitié des enfants touchés.
Un adénovirus est un micro-organisme contracté par contact avec une personne infectée ou avec un objet contaminé (une serviette, par exemple). Une affection due à cet adénovirus peut être asymptomatique ou peut entraîner des troubles respiratoires, une pneumonie, une cystite ou une gastro-entérite.
Toutefois, rien n’est définitif, dans cette possible explication. D’autres recherches sont en cours, en lien aussi avec la Covid-19.