Depuis le 1er janvier dernier, un mouvement est lancé : celui du Dry January, c’est-à-dire un mois sans alcool. Une soixantaine d’organisations est à l’initiative de ce défi, qui a vu le jour en Grande Bretagne il y a 11 ans et est décliné en France pour la 5ème année, en 2024.
Ils étaient officiellement 4000 à rester sobre du 1er au 31 janvier 2013. Cette année, 17 millions de personnes y adhèrent, à travers le monde.
Et en Guadeloupe, qu’en est-il ? Nous avons promené notre micro, pour savoir si vous vous sentez capables de relever ce challenge, voire si vous y êtes réceptifs.
Des marques se sont adaptées à cette tendance du zéro alcool : elles proposent des boissons spécifiques, dont du rhum, du whisky, du vin ou encore de la bière sans alcool. De quoi, par exemple, donner du peps à des cocktails, sans enivrer. Avec cette alternative, les amateurs de boissons goûteuses et sans impact apprécient de ne pas se sentir exclus de la fête.
C’est le cas de cette cliente d’une enseigne spécialisée de Jarry, à Baie-Mahault ; une enseigne dont l’activité va crescendo.
Je trouve que ça manque, dans les restaurants ou dans les soirées. Aujourd’hui, un cocktail sans alcool, c’est du jus et du sirop de grenadine, ou un Virgin Mojito. Il n’y a pas assez de cocktails recherchés et ça serait intéressant que les restaurateurs et les organisateurs de soirées se rapprochent de plaisirs sans ivresse.
Lindsay, amatrice de spiritueux sans alcool
Si vous êtes encore réfractaire à l’idée de faire une pause dans votre éventuelle consommation d’alcool, sachez que cela présente de nombreux avantages : les participants au Dry January réalisent des économies, ils gagnent en capacité de concentration, dorment mieux et, sur le long terme, les bienfaits sur leur santé sont indéniables.