Une convocation après la plainte déposée par le planteur Tino Dambas qui reprochait au syndicaliste de l'avoir traité d'esclavagiste noir dans un sujet diffusé par Guadeloupe La 1ère. Pour l'UGTG, il s'agit d'une tentative de criminalisation de l'action syndicale.
•
Dans cette salle du tribunal de Base Terre, deux hommes et, face à face, deux visages du monde de la banane. Celle du syndicaliste, Jean-Marie Nomertin, aujourd'hui secrétaire général de la CGTG mais autrefois, ouvrier de la banane et pendant longtemps, défenseur de la cause de ces hommes et ces femmes qui contribuent à faire valoir par leur travail cet important pan de l'économie de la Guadeloupe, la banane.
Un combat âpre et sans merci qui l'a souvent conduit devant les tribunaux pour tous les aspects du dossier. Aujourd'hui encore, c'est un propos prononcé dans le cadre de l'un des nombreux conflits du secteur qui lui est reproché. Et pas n'importe lequel : "esclavagiste noir", c'est ainsi qu'il a dénommé dans dans un reportage télévisuel l'autre protagoniste de l'affaire.
Lui, Tino Dambas, il est planteur. Ses terres, il n'en a pas hérité, il les a progressivement acquises avec le fruit du travail qu'il mène sur ses plantations. Originaire de Vieux-Habitants, il s'est toujours attaché à mettre un point d'orgue dans la considération qu'il a pour ceux qui travaillent pour lui. Alors, se faire traiter d'esclavagiste noir", c'est un comble pour lui. C'est pour cela qu'il a porté plainte et qu'il souhaite voir lavé son honneur.
Au milieu de ces deux hommes que tout oppose définitivement, la justice. Durant toute la journée, des témoins cités par les deux parties sont venus étayer la thèse de l'un ou de l'autre, justifier la position de l'un ou de l'autre. La justice, à qui il revient de dire s'il y a eu diffamation, s'il y a quelque chose à sanctionner dans ce qui est dit. Elle rendra publique sa décision, le 26 juin prochain.
En attendant, les deux hommes et ceux qui les soutiennent, sont repartis comme d'habitude, dos à dos, chacun avec sa position, chacun avec sa justification.
Jean-Marie Nomertin
Tino Dambas
Le 26 juin prochain, la justice dira ce qu'elle pense de cette affaire. Mais nul doute, le fossé qui sépare ces deux hommes continuera de creuser.
Un combat âpre et sans merci qui l'a souvent conduit devant les tribunaux pour tous les aspects du dossier. Aujourd'hui encore, c'est un propos prononcé dans le cadre de l'un des nombreux conflits du secteur qui lui est reproché. Et pas n'importe lequel : "esclavagiste noir", c'est ainsi qu'il a dénommé dans dans un reportage télévisuel l'autre protagoniste de l'affaire.
Lui, Tino Dambas, il est planteur. Ses terres, il n'en a pas hérité, il les a progressivement acquises avec le fruit du travail qu'il mène sur ses plantations. Originaire de Vieux-Habitants, il s'est toujours attaché à mettre un point d'orgue dans la considération qu'il a pour ceux qui travaillent pour lui. Alors, se faire traiter d'esclavagiste noir", c'est un comble pour lui. C'est pour cela qu'il a porté plainte et qu'il souhaite voir lavé son honneur.
Délibéré le 26 juin prochain
Au milieu de ces deux hommes que tout oppose définitivement, la justice. Durant toute la journée, des témoins cités par les deux parties sont venus étayer la thèse de l'un ou de l'autre, justifier la position de l'un ou de l'autre. La justice, à qui il revient de dire s'il y a eu diffamation, s'il y a quelque chose à sanctionner dans ce qui est dit. Elle rendra publique sa décision, le 26 juin prochain.
Ronan Ponnet Guadeloupe La 1ère
En attendant, les deux hommes et ceux qui les soutiennent, sont repartis comme d'habitude, dos à dos, chacun avec sa position, chacun avec sa justification.
Jean-Marie Nomertin
Jean-Marie Nomertin
Tino Dambas